L’envoyé de Téhéran en Grande-Bretagne a demandé à l’agence de surveillance nucléaire de l’ONU d’être patiente dans son enquête, après avoir refusé de laisser réparer l’équipement de surveillance endommagé lors de l’attaque de Karaj.
L’Iran a déclaré qu’il enquêtait sur la possibilité que les caméras de l’Agence internationale de l’énergie atomique aient joué un rôle dans une attaque (présumée) israélienne contre une installation nucléaire iranienne, suggérant que c’était la raison du refus de Téhéran des demandes de réparation de l’équipement de surveillance endommagé sur place – ce qui les arrange, car les perfides Iraniens ne veulent pas montrer ce qu’ils font entre quatre murs.
« Il y a eu un sabotage par Israël, certaines caméras ont été endommagées et une enquête a été menée », a déclaré Mohsen Baharvand, ambassadeur d’Iran au Royaume-Uni, lors d’un point de presse à Londres vendredi, selon Bloomberg.
Il a ajouté que les enquêteurs du système judiciaire iranien ont cherché à savoir si les caméras avaient pu être utilisées pour faciliter l’attaque.
« Nous avons simplement demandé à l’AIEA d’attendre que cette enquête soit terminée », a déclaré M. Baharvand.
Le mois dernier, l’organisme de surveillance nucléaire des Nations unies a démenti « catégoriquement » que ses caméras aient été utilisées lors de l’attaque par drone du mois de juin contre l’Iran Centrifuge Technology Company dans la ville de Karaj, au nord-ouest de Téhéran, après que l’Iran eut déclaré qu’il étudiait cette possibilité.
Le « directeur général de l’AIEA rejette catégoriquement l’idée que les caméras de l’Agence aient joué un rôle dans l’aide apportée à une tierce partie pour lancer une attaque contre le complexe TESA de Karaj », peut-on lire dans un rapport de l’AIEA consulté par l’AFP.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
Source : ToI
