L’Iran a arrêté le financement du terrorisme à Gaza et au Liban

Mahmoud Abbas

Les factions terroristes de l’Autorité palestinienne se retrouvent dans l’incapacité de payer les salaires de leurs dirigeants et de leurs membres, et encore moins de couvrir leurs budgets opérationnels, en raison de l’arrêt du financement par l’Iran, selon un rapport publié dimanche par le média de l’Autorité palestinienne « Al Quds ».

« La crise s’étend à l’intérieur et à l’extérieur [de l’Autorité palestinienne] et a affecté les institutions des factions à l’étranger ainsi qu’à l’intérieur, notamment dans la bande de Gaza », a rapporté le média.

La principale organisation terroriste de Gaza, le Hamas, et son principal allié, le Jihad islamique, sont tous deux fortement financés par l’Iran, tout comme le Hezbollah. Mais il semble que les Brigades des martyrs d’Al Aqsa, la branche armée du Fatah et basées dans l’Autorité palestinienne, soit également financée par les mollahs iraniens.

Selon des sources anonymes citées par Al Quds, l’Iran a cessé d’injecter de l’argent aux factions terroristes il y a trois mois « pour des raisons inconnues [qui] pourraient être liées aux événements internes qui se déroulent dans le pays ».

Le gouvernement iranien s’efforce de contenir le mouvement de protestation anti-mollah qui prend de l’ampleur depuis des mois au sein de la République islamique. A cette fin, il a déclaré avoir supprimé sa police de la moralité, ce qui a cependant été démenti, mais il a relâché deux célébrités qui ont participé aux manifestations contre le voile imposé aux femmes.

Les factions et les groupes militaires de Gaza, ainsi que ceux affiliés au Fatah, la principale faction de l’Autorité palestinienne, sont parmi ceux qui dépendent le plus du financement iranien, a confirmé le média.

Le Fatah est dirigé par le chef de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, qui a affirmé ce week-end, lors d’une interview télévisée, qu’il ne soutenait pas la résistance armée contre Israël, « du moins pour le moment ». L’interview, diffusée le 7 décembre sur la chaîne d’information Al Arabiya, a été traduite et mise en ligne sur Internet par l’Institut de recherche sur les médias du Moyen-Orient MEMRI. Evidemment, personne ne croit un mot de ce qui sort de la bouche de ce serpent.

D’autant qu’Abbas a promis à plusieurs reprises qu’il ne supprimerait jamais les salaires mensuels aux terroristes incarcérés pour avoir commis des attentats contre des Israéliens et aux familles des terroristes qui ont été tués en tentant de tuer des Juifs.

Il y a une « incapacité manifeste à fournir des budgets opérationnels, même au niveau minimum, pour répondre aux besoins de ces institutions, y compris les médias », rapporte Al Quds. « Certaines institutions affiliées à certaines factions peuvent cesser de fonctionner en raison de leur incapacité à même payer les factures d’électricité. »

Voilà un exemple concret de l’échec de la politique de Benny Gantz, qui, les médias font de leur mieux pour le faire oublier, avait rencontré Mahmoud Abbas à plusieurs reprises, quand Naftali Bennet est devenu Premier ministre, et lui avait généreusement offert des aides économiques substantielles dans le but, disait-il, d’apporter une meilleure stabilité dans la région.

© Equipe de rédaction Israel247.org.

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Source https://www.alquds.com/posts/f657791f-f870-4d98-8013-08434258ef65

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