Pinchas Idan, président du Comité des employés de l’Autorité aéroportuaire, a admis mardi que la grève qu’il avait annoncée lundi – était illégale.
S’adressant au journaliste de Kan 11 Michael Shemesh, Idan a avoué :
« Je devais respecter le président de la Histadrout. Si j’avais su que cela durerait longtemps, j’aurais raccourci [la grève] à une heure ou une heure et demie. Nous attendions la conférence de presse du Premier ministre, qui n’a pas eu lieu ».
L’annonce de M. Netanyahou, qui était prévue pour 10 heures lundi, a été retardée d’une heure à l’autre pendant 11 heures, jusqu’à ce que le Premier ministre se présente finalement devant la nation et repousse la législation sur la réforme judiciaire.
« J’ai annoncé [la grève de l’aéroport] parce que le président de la Histadrout l’a demandé. La Histadrout est au-dessus de nous. Mais si je dis que la grève était légale, je mentirais », a dit Idan, ajoutant : allez au tribunal, portez plainte contre moi et la Histadrout et quelle que soit leur décision, je l’accepterai. S’il m’a donné l’ordre, il a dû vérifier. Je suis quelqu’un qui, lorsque je reçois un ordre, ne peut pas refuser. Mais je suis pour la réforme ».
Idan est membre du parti Likoud.
Il reste à savoir si le président du syndicat national Histadrout, Arnon Bar-David, était dans son droit lorsqu’il a annoncé un débrayage national, sans avertissement ni préavis, et sans consulter ses membres. La grève, qui a paralysé le pays, était un ultimatum stupéfiant et sans précédent lancé à M. Netanyahou, qui a fini par céder.
Kan 11 affirme que la direction de la Histadrout et le bureau du Premier ministre étaient en communication constante lundi, et le président Bar-David était régulièrement informé de l’annonce attendue de M. Netanyahou.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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