Yair Golan a été élu à la tête du parti socialiste israélien. Deux ans après les élections à la 25e Knesset, auxquelles il s’est terminé avec seulement quatre sièges, et à la fin d’une série interminable de sondages d’opinion depuis les élections qui ont fait descendre le parti autrefois incontesté au pouvoir en dessous du seuil d’approbation.
Il est essentiel de garder en mémoire que Golan se situe à l’extrême gauche de l’échiquier politique israélien. Il s’est d’abord présenté à la présidence du Meretz, le parti politique d’extrême gauche israélien, mais il a échoué dans sa tentative, alors il s’est retourné et s’est immédiatement lancé dans la course pour finalement être élu, indiquant le glissement à gauche du parti HaAvoda.
A mon avis, sa mission sera de continuer à infiltrer les administrations clés du pays, afin d’atténuer les résultats des élections démocratiques, et que les électeurs, qui votent majoritairement à droite, n’obtiennent pas une politique gouvernementale correspondant à leur bulletin de vote (c’est pourquoi, souvenez-vous d’il y a quelques années, les électeurs de droite disaient être « fatigués de Netanyahou », et les médias reprenaient en cœur le mot d’ordre, avec les Likoudniks).
Jean-Patrick Grumberg pour Israël24 7.org