Selon Miloon Kothari, fonctionnaire de l’ONU, « les médias sociaux sont largement contrôlés par le lobby juif ».
Miloon Kothari est un expert de l’ONU. Il a été nommé pour enquêter sur Israël, et il promeut les tropes explicitement antisémites sur le « contrôle juif », habituellement attribué à la presse, mais cette fois, sur les médias sociaux.
Kothari n’est pas qu’un antisémite, c’est aussi un imbécile : s’il peut dire que les médias sociaux sont contrôlés par les juifs, c’est qu’il n’a jamais lu les médias sociaux.
L’enquêteur des Nations unies sur les droits de l’homme qui parle du « lobby juif » et de « l’usage excessif de l’accusation d’antisémitisme » a accordé une interview au site d’extrême gauche antisioniste et antisémite Mondoweiss (dirigé par un juif qui étouffe de la haine de soi) ce lundi. Il va jusqu’à suggérer que l’adhésion d’Israël à l’ONU doit être révoquée.
« Nous sommes très découragés par les médias sociaux qui sont largement contrôlés par – que ce soit le lobby juif ou des ONG spécifiques », a déclaré l’expert indien des droits de l’homme Miloon Kothari.
Une Commission d’enquête unique au sein de l’ONU
Kothari est l’un des trois membres de la « Commission d’enquête des Nations unies sur le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, et en Israël », qui a été créée l’année dernière et est chargée de publier des rapports deux fois par an.
Cette Commission d’enquête est unique. Son mandat est illimité, et elle est chargée de dénoncer des violations des droits de l’homme par les juifs, en Israël, à Gaza, et en Judée Samarie, mais d’ignorer le terrorisme arabe et les violations des droits de l’homme commises par les musulmans de la région.
Et bien entendu, elle va enquêter sur le « crime d’apartheid » d’Israël.
Cette « Commission d’enquête sur Israël » (COI) est une imposture de plus de l’organisation la plus antisémite au monde, l’ONU.
« Nous aborderons la question de l’apartheid à un moment donné dans le futur », a déclaré Kothari. « Nous nous pencherons sur la discrimination en général, vous savez, de la rivière à la mer ».
Kothari accuse donc Israël de ne pas respecter intentionnellement les lois sur les droits de l’homme et les résolutions de l’ONU, avant même de commencer son enquête ! Et il s’est publiquement étonné qu’Israël refuse de coopérer avec lui et en lui interdisant toute visite !
« J’irais jusqu’à soulever la question de savoir pourquoi ils [Israël] sont même membres de l’ONU », a déclaré Kothari.
« Le gouvernement israélien ne respecte pas ses propres obligations en tant qu’État membre de l’ONU », a-t-il ajouté. « Il tente constamment, directement ou par l’intermédiaire des États-Unis, de saper les mécanismes de l’ONU. »
Kothari affirme que le crime d’apartheid n’est qu’un aspect mineur des crimes commis par Israël.
« Nous ne pensons pas que [l’apartheid] soit suffisant pour saisir l’énormité de ce qui s’est passé dans la région », a-t-il déclaré. « [L’apartheid] ne prend pas en compte l’ensemble de l’histoire du colonialisme des pionniers. Il n’aborde pas la question de l’occupation dans son ensemble. Il ne tient pas compte de nombreuses autres dimensions.
Quand on nous demande d’examiner la question [de l’apartheid], les causes profondes sont très importantes pour dresser un tableau complet », a déclaré Kothari.
« Il ne suffit pas de mettre fin à l’apartheid pour mettre fin à l’occupation », a-t-il ajouté. « Il faut procéder à un examen beaucoup plus profond et beaucoup plus complet, et c’est ce que nous faisons. »
Question du journaliste : « À quoi d’autre la Commission d’enquête va-t-elle s’attaquer ? »
Le COI va « s’attaquer à la question de savoir jusqu’où l’antisémitisme peut aller », a déclaré M. Kothari.
La COI prévoit d’effectuer des enquêtes et de travailler avec d’autres organes de l’ONU, y compris la Cour pénale internationale, qui est actuellement au milieu d’une enquête sur les crimes de guerre d’Israël, a-t-il dit.
« Nous allons travailler en étroite collaboration avec la CPI », a dit M. Kothari, ajoutant que la COI avait rencontré le procureur adjoint de la CPI.
La COI prévoit également de dialoguer avec les États membres de l’ONU, notamment les pays européens et leurs parlements, a-t-il ajouté.
En ce qui concerne les actions qu’il demande aux pays de prendre, M. Kothari a déclaré que la COI viserait les livraisons d’armes à Israël et les transactions commerciales impliquant des violations des droits de l’homme, notamment dans les implantations de Judée Samarie.
« Nous voulons continuer à dénoncer les actions d’Israël », a-t-il déclaré. « Vous ne pouvez pas permettre à un pays dans le monde de s’en tirer avec ce genre d’activité », a-t-il ajouté.
« Israël n’a aucune intention de mettre fin à l’occupation, et la discrimination persistante à l’encontre des Palestiniens est au cœur de la récurrence systématique des violations », a déclaré Kothari.
La COI est présidée par l’experte sud-africaine des droits de l’homme Navi Pillay, ancienne haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, connue pour son antisémitisme extrême. Le troisième membre de la COI est l’expert juridique australien Chris Sidoti.
Navi Pillay, une virulente antisémite
Navi Pillay s’est vautrée dans l’antisémitisme virulent du rapport Goldstone et de la conférence de Durban, et ses déclarations antisémites feraient l’envie de ceux qui se trouvent sur le banc des accusés à Nuremberg.
Pillay a publiquement calomnié Israël avec l’étiquette d’apartheid bien avant que la soi-disant « enquête » ne commence, montrant qu’il ne s’agit pas d’une enquête, mais d’une inquisition destinée à fabriquer les preuves des crimes que les enquêteurs ont décidé qu’Israël est coupable.
Qui est Chris Sidoti ?
Comme ses deux autres commissaires, Sidoti a été nommé pour son parti pris ouvertement contre Israël. Il a siégé au conseil consultatif d’une organisation qui avait déjà accusé Israël d’être coupable des mêmes crimes (accusations qui avaient toutes été critiquées pour leur biais) sur lesquels le COI est censé enquêter « de manière indépendante et impartiale ».
Sidoti a fait une brève déclaration antisémite après que la COI a remis son premier rapport au Conseil des droits de l’homme de l’ONU :
Même la définition de l’antisémitisme promue par le gouvernement d’Israël et ses ONG reconnaît qu’une critique d’Israël similaire à celle formulée à l’encontre de tout autre pays ne peut être considérée comme antisémite. »
L’accusation selon laquelle les groupes juifs et pro-israéliens sont des agents d’Israël est un exemple classique de théorie conspirationniste antisémite.
Sidoti, ici, dénonce la définition de l’antisémitisme de l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste, une définition largement soutenue par de nombreux pays, y compris l’UE.
La COI rejette les preuves qui ne lui conviennent pas
Dès le début, l' »enquête » a lancé un appel à soumissionner et à identifier les victimes. Pour la première fois dans l’histoire de l’ONU, un tel appel a été suivi par la livraison de plus de 5 millions de soumissions uniques et de noms individuels de victimes juives de l’incitation arabe à la haine et à la violence envers les Juifs. Ils émanaient d’un réseau d’organisations non gouvernementales (facilité par moi, Anne Bayefsky, directrice de l’Institut Touro sur les droits de l’homme et l’Holocauste, et présidente de Human Rights Voices), et leur transmission a été soigneusement enregistrée. Mais le rapport dit que « la Commission a reçu plusieurs milliers de soumissions écrites » et qu’elle a présenté un minuscule sous-ensemble de « parties prenantes » sélectionnées et hostiles à Israël. »
https://www.jns.org/opinion/un-commission-report-is-a-declaration-of-war-on-the-jews/
COI – anti-Israël
Anne Herzberg, conseillère juridique de NGO Monitor, a déclaré que l’interview de Kothari par Mondoweiss a révélé l’ampleur du parti pris anti-israélien de la COI. Kothari admet que le « COI ne vise qu’Israël » et, « de manière flagrante, il se demande pourquoi Israël est autorisé à être membre de l’ONU », a-t-elle fait remarquer.
« Les déclarations scandaleuses de Kothari s’ajoutent aux préjugés extrêmes envers Israël exprimés par les membres du COI avant leur nomination, et il est clair qu’ils ont été sélectionnés précisément en raison de ces préjugés », a déclaré Herzberg.
« Les États membres de l’ONU devraient exiger une divulgation complète de la part de la Haute-Commissaire [de l’ONU] Michèle Bachelet sur la façon dont Kothari et les autres commissaires ont été sélectionnés, et ils devraient immédiatement défrayer cet organisme brisé.
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org