Initialement publié le 14 mars 2022 @ 7h27
Les Juifs vivaient chez eux en Arabie, Iran, Égypte, au Moyen-Orient, au Yémen, en Libye et en Afrique du Nord depuis des millénaires.
Ces terres devenues musulmanes étaient marquées des empreintes des Juifs.
On ne saurait dire qu’ils ont fait le choix de l’exil, car on ne quitte jamais massivement ses terres ancestrales qui abritent sa mémoire et son histoire et auxquelles on a tout donné. Ils ont été poussés à le faire, contre leur gré.
L’exode de 900 000 Juifs est une véritable opération de nettoyage ethnico-religieux : purifier les terres musulmanes de leur présence.
Comment comprendre qu’une communauté enracinée dans la majorité des pays musulmans avant l’islam, se trouve du jour au lendemain de la décolonisation et la guerre des 6 jours, chassée comme une pestiférée, après avoir vécu pendant 1400 ans plus ou moins en bonne intelligence avec les musulmans, à qui elle a de surcroît servi de catalyseur économique, culturel et intellectuel ?
Comme si la Palestine a servi d’aiguillon à cette haine refoulée envers les Juifs, en leur faisant subir ce que Mahomet et sa horde d’assassins leur ont fait subir, à Yathreb, une terre juive devenue deuxième haut lieu de l’islam.
Les Juifs sont partis parce qu’on ne leur a pas laissé le choix de continuer de vivre en sécurité chez eux, malgré les discriminations dont ils faisaient l’objet.
Ils cherchaient à vivre en paix avec cet environnement qu’ils avaient nourri par leur dynamisme, leur esprit perfectionniste, leur richesse économique, culinaire, culturelle et artistique, leur vitalité et énergie entrepreneuriale, et leur amour indéfectible de la vie. Ou plus simplement, leur joie de vivre et leur gaieté légendaire.
Leur exode forcé est comme une malédiction qui a frappé tous ces pays devenus orphelins de leurs Juifs.
Leur départ est porteur de misère et de désespoir pour les peuples musulmans. La lumière s’est éteinte, chez eux. Elle brille en Israël.
Salem Ben Ammar pour Israël 24/7
Français d’origine tunisienne, engagé dans le combat contre l’islam, Salem Ben Ammar est docteur en sciences politiques.