Réunion tendue, acte d’accusation, arrêt de la Cour suprême : Clarification sur le licenciement du chef du Shin Bet et le pouvoir de l’Etat profond.
Le gouvernement a approuvé le renvoi de Ronen Bar, mais la Cour suprême a ordonné un moratoire sur cette décision jusqu’à l’examen des recours déposés contre le licenciement.
Le Premier ministre Netanyahu a déclaré qu’il ne respecterait pas une décision qui empêcherait le licenciement, tandis que la procureure générale a mis en garde :
« Nous vérifierons les risques de conflit d’intérêts ».
La tension entre le directeur du Shinbet et le Premier ministre s’est intensifiée. La situation sur la manière dont cette crise se déroulera reste du domaine des hypothèses, mais le contexte juridique et politique est que le gouvernement Netanyahou semble pour la première fois s’être armé de courage pour affronter l’Etat profond – il est au pouvoir depuis à peu près 30 ans et n’a jamais osé le faire.
La décision de la Cour suprême pourrait ouvrir la voie à des complications supplémentaires, tant pour les autorités que pour les services de sécurité que pour Netanyahou, s’il se couche une fois de plus face à la résistance de la gauche.
Juridiquement, l’attention se tourne vers les arguments que la Cour Suprême pourra utiliser, car sa décision est illégale. Elle pourrait se raccrocher à l’invention d’un éventuel conflit d’intérêts qui interdirait à la coalition de limoger Ronen Bar puisque le Shin Bet serait en train d’enquêter contre le bureau du Premier ministre. Les détracteurs rappellent que le limogeage de son directeur n’empêche pas le Shin Bet de faire son travail. D’autres affirment que le « Qatar-Gate » aurait été monté de toutes pièces pour fabriquer la notion de conflit d’intérêts.
Les prochains événements seront cruciaux pour déterminer l’avenir de Ronen Bar, de l’Etat profond, de la conseillère juridique du gouvernement Gali Bahrav Miara, elle aussi sur la sellette, et les conséquences pour l’équipe gouvernementale et la valeur de la démocratie en général. Si les votes du public ne peuvent être suivis d’effet, car ils sont entravés par l’Etat profond, ce n’est pas seulement la démocratie qui en souffrira, c’est Israël.
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org
Je préfèrerais la phrase inversée: « Netanyahou va-t-il (enfin) dégommer l’état profond ? ».
Il suffirait qu’il regarde ce que fait son pote D.Trump de l’autre coté. Ou alors, Israël est définitivement une dictature gauchiste sans possibilité de retour ???
En tout cas, l’Etat d’Israël n’a et n’aura jamais plus une telle opportunité pour changer la constitution si Bibi ne profite pas du soutien actuel et réel de D.Trump.
… Réflection humaine au premier degré….
L’ECHEC ET MAT final sera tout-autre… Heureusement !
Trump a été mis KO par la Cour suprême dans le dossier d’USAID. Ses décrets sont attaqués en justice l’un après l’autre par des juges fédéraux de gauche, qui les mets en pause. Je ne sais pas si l’Etat profond est plus terrible en Israël qu’aux Etats-Unis. En tous cas, le parallèle, qui a été relevé par Netanyahou, est flagrant.
Oui, On a l’impression que le monde Occidental est totalement noyauté/gangréné par cet Esprit de mensonge et d’erreur. Cette « sinistra » dont les pouvoirs sont infiniment occultes et supérieurs en puissance que les forces du bien. C’est ce qui prédomine aussi en France et en Europe.
Sauf qu’ici, il n’y a ni D.Trump, ni Bibi……