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Les yeux interrogateurs de mon enfant

Par Thérèse Zrihen-Dvir
21 septembre 2025
Les yeux interrogateurs de mon enfant

Assis devant l’écran de télévision, nous observions en silence la file interminable de gazaouïs trimbalant leurs attirails sur dos d’âne ou de camions en direction d’un camp provisoire préparé au préalable sur un terrain vague au sud de la bande de Gaza, pour les héberger.

Derrière, plus bas, le feu s’intensifie, des bâtiments s’écroulent comme un vulgaire jeu de cartes, entre les ruines désolantes de petits groupes de garnements audacieux s’acharnent à récupérer quelques résidus au sein des amas de pierres qui les encerclent.

Je sentis la main de mon enfant se poser sur la mienne et la serrer imperceptiblement. Je compris qu’il demandait par son geste des explications. Je n’en manquais pas. J’avais surtout besoin de digérer le sens de tout ce qui se déployait sous nos yeux et de surmonter mon évidente désolation.

« Israël ne se venge pas de l’affront fait à son peuple le 7 octobre 2023, ni même avant ! » Loin de là, lui dis-je, dans un murmure auquel s’était jointe une prière muette, tandis qu’un autre scénario lugubre se profilait dans ma mémoire.

« Il m’est très pénible d’observer cette procession. J’ai du mal à admettre que ces gazaouïs ont de leurs propres mains, choisi leur déplorable destinée. D’un autre côté, bien qu’ils soient si malheureux, ils n’ont fait aucun effort pour nous prouver leur capacité de reconnaître leur échec dans leur permanente requête de faire les disparaître les juifs de la face du globe. Ils ne subissent pas un génocide comme le prétendent tous les haineux des juifs ! Loin de là. Je ne peux m’abstenir de faire une petite comparaison : Durant la Shoah, les juifs avaient-ils eu la possibilité de fuir, de partir, de quitter, comme le font les gazaouïs ? » Lui demandais-je après avoir récupéré un brin d’assurance et d’équilibre.

« Ne me remets pas le vieux plat de la Shoah sous les yeux, me répondit mon enfant, légèrement dérouté.

« Non, je veux que tu te souviennes de tout ce qui s’est passé avant le véritable génocide de six millions de juifs, avant la montée au pouvoir d’Hitler, du nazisme. »

« Ils ont brûlé des synagogues et ont interdit l’accès des lieux publics aux juifs, me répondit-il, passablement ennuyé ». « Je ne vois pas où tu veux en venir ?

« Je veux simplement te faire comprendre que les juifs durant les prémices de la montée au pouvoir d’Hitler, n’avaient eu aucune possibilité de fuir, de partir, de faire un choix défavorable, mais obligatoire. En dépit des signes précurseurs d’une flambée d’antisémitisme, personne ne leur avait suggéré de se préparer à éventuellement vider les lieux. Les autorités, une fois averties, venaient les cueillir au pas de leur porte pour les parquer dans des camions en route vers les camps de concentration. Ceux qui avaient réussi à leur échapper n’avaient aucun moyen de quitter l’Europe. Ils étaient en fait des prisonniers – innocents prisonniers de leurs propres concitoyens non juifs. Leur unique crime était d’être Juif. Beaucoup ont tout abandonné ou s’étaient munis d’une petite valise, comme s’ils partaient en villégiature. Aucun d’eux ne croyait réellement qu’il ne retournerait jamais à sa demeure, à ses biens, à sa patrie et surtout à sa vie ! »

– Cette file de gazaouïs que tu vois déambuler vers le sud, le fait en toute sécurité, sous le regard vigilant des soldats israéliens qui sont là pour empêcher quiconque de leur porter atteinte ou d’interférer. Aucune traque, oppression, menace. Tout se déroule comme sous un accord, une entente tacite, dans l’ordre et le silence. On leur demande de quitter. Ils ne sont vraiment pas pressés de le faire, conscients cependant, que le gouvernement israélien et son l’armée ne leur porteront jamais atteinte, ni ne les contraindront à obéir.

« C’est vrai, tu as raison. Israël ne cherche pas à tuer des civils, d’ailleurs, ils sont prévenus quelques heures avant de larguer leurs bombes sur les sections dangereuses ou soupçonnées être investies par des terroristes. »

« Mais oui, mon enfant. Les juifs d’Israël ne peuvent ni ne doivent ressembler aux autres, ni suivre leur exemple, d’abord à cause de leur foi qui interdit de tuer entre autres commandements, mais aussi et surtout à cause de leur humanisme. Imagine un instant que c’eût été le cas des juifs entre les mains du Hamas et consorts ? Que crois-tu qu’ils auraient fait d’eux ? »

« Vu sous cet angle, maman, il faut s’attendre à une fusillade collective et/ou à une prise d’otages. Tous auraient été froidement assassinés. Cela nous ramène tragiquement vers l’attaque barbare récente du 7 octobre, 2023. Le barbarisme est un rituel/élément nécessaire qu’ils maintiennent depuis de longues années : assassinats d’innocents civils, d’enfants, de bébés et de vieillards, dans des bus, dans leurs lits, dans les rues de toutes nos villes, dans des synagogues. Plus de soixante-dix ans de terreur, de crimes, nos sportifs liquidés les mains liées. Rien à ajouter, sinon qu’ils sont de véritables monstres ! Ils ne méritent aucune pitié.

« Oui, malheureusement. Sache aussi qu’il est impossible de séparer le grain de l’ivraie. Aucune comparaison n’est possible entre un peuple qui a grandi sous la direction des lois de Moïse, et celles des droits de l’homme, et un peuple dont la foi sanctifie la mort. Aucun terrain d’entente entre le sauvage, le barbare, le criminel et celui qui récite à son réveil chaque aube. » « Merci Seigneur pour m’avoir fait à Votre image ». Ces autres qui tuent au nom du Créateur ne seront jamais Nous. Cela nous ramène au sacrifice d’Isaac, lorsque l’Éternel empêcha notre patriarche Abraham d’offrir son fils sur l’autel de l’amour de Dieu.

« Je le sais, maman, exposés à la violence et à la haine, nous devons tous leur répondre par l’humilité et le pardon. C’est la double leçon que nous pouvons tirer de la ligature d’Isaac, car Dieu n’a pas demandé à Abraham de sacrifier son fils, mais Il a voulu au contraire lui faire comprendre que l’amour pour Lui n’exige pas le sacrifice d’aucune vie humaine. (Extrait du défi d’être…Juif). Leur “Allah U Akbar” est juste l’opposé de ce que l’Éternel veut de nous.

Dans un sens, cela remet les aiguilles de notre horloge à leur position réelle. On se demande souvent si le Dieu d’Abraham est le même dieu que celui de Mohamed ? Beaucoup d’éléments importants sont inexistants dans la religion de Mohamed, qui contrairement à celle des chrétiens, n’a pas incorporé l’Ancien Testament comme base à sa foi. Le Dieu d’Abraham a dicté les Dix commandements à Moïse qui ne font pas partie du Coran musulman, mais sont bien présents dans le Christianisme.

L’affiliation au patriarche Abraham revendiquée par les arabo-musulmans pourrait-elle être fausse ? Dieu ne peut pas se contredire. D’un côté, il instruit Moïse de guider le peuple juif selon Ses lois, dont les Dix commandements, et de l’autre, 1500 ans après, le dieu de Mahomet demande la mort de tous ceux qui n’adoptent pas l’islam, dont les mécréants, les chrétiens et les juifs.

Les fameux “accords d’Abraham” ne seraient-ils rien d’autre qu’une nouvelle version afin de créer un lien entre les trois religions abrahamiques ? J’ai tendance à fermer les yeux sur nos différends, pour mieux créer l’illusion d’une fraternité.

“Sommes-nous tous des égarés ? J’en doute sincèrement. Les musulmans sont bien conscients des différences entre leur foi et celle des juifs et des chrétiens. Quoi qu’il en soit, le « libre-arbitre” est là pour confondre tous les faux prophètes, peu importe leur version ».

Shana tova et Hatima Tova

© Thérèse Zrihen-Dvir

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