Les principaux enseignements du discours de Naim Qassem, secrétaire général du Hezbollah

La diffusion du discours préenregistré de Naim Qassem, secrétaire général du Hezbollah, a duré 30 minutes :

L’ennemi a attaqué au centre de Beyrouth pour éliminer Muhammad Afif, nous avons donc dû attaquer au centre de Tel Aviv.

Avec l’ouverture de la grande campagne au Liban et après l’explosion des pagers, pendant dix jours l’organisation du Hezbollah a été dans un état de confusion. Ensuite, il s’est ressaisi au niveau politique et militaire.

Depuis lors, pendant deux mois, la résistance a fait preuve d’une étonnante fermeté face aux attaques israéliennes.

Nous avons réussi en peu de temps à tuer 100 Israéliens et à en blesser 1000.

Nous continuons à lancer des drones et des roquettes au même rythme. De nombreux Israéliens ont été déplacés de leurs maisons. Des centaines de milliers.

Qassem explique :

La résistance n’est pas une armée régulière – elle n’empêche pas l’armée d’entrer, mais lui nuit lorsqu’elle se trouve à l’intérieur du territoire (libanais).

Par conséquent, il importe peu que l’ennemi pénètre dans les villages libanais. Ce qui compte, c’est le nombre de tués et de blessés ce jour-là.

La résistance travaille dans le but de tuer l’ennemi et d’empêcher son emprise sur le territoire et son installation.

Nous parvenons à remplacer les forces sur les lignes de front et à y transférer des munitions.

Qassem poursuit :

Nous sommes confrontés à la barbarie israélienne soutenue par la barbarie américaine. Nous continuerons à être sur le terrain et à nous battre autant que nécessaire.

L’Israélien est l’agresseur, nous ne faisons que réagir [Qassem a probablement des problèmes de mémoire, à moins qu’il arrive de Mars, car le Hezbollah a déclenché l’offensive le 8 octobre 2023, le lendemain du massacre perpétré par le Hamas dans le sud d’Israël].

La résistance ne peut pas faire des gains sans payer de lourds prix. Le but de notre combat est de contrecarrer la réalisation des objectifs de l’ennemi. Nous faisons tout notre possible pour aider les personnes déplacées. Il faut de la patience. Nous nous battons pour défendre le Liban. Nous ne changerons pas notre honorable position nationale.

En conclusion, quatre choses pour le lendemain de la guerre :

  1. Nous reconstruirons avec l’État ce qui a été détruit et avec l’aide des pays qui nous soutiennent.
  2. Nous aiderons à élire un président pour le Liban.
  3. Nos actions politiques s’inscriront dans le cadre de la communauté chiite (Amal est aussi un mouvement chiite).
  4. Nous serons présents dans l’arène politique
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