Initialement publié le 13 février 2022 @ 9h24
Les nazis ont utilisé l’imagerie et la mythologie nordiques médiévales, ainsi que la construction de l’idée qu’ils étaient les descendants d’une race nordique pure et supérieure, pour promouvoir leur idéologie. Ils ont développé l’idée de l’aryanisme, une idéologie de supériorité raciale selon laquelle le peuple aryen avait besoin d’un territoire séparé et en expansion – le lebensraum – pour sa croissance et son développement, un territoire débarrassé des juifs.
Un autre groupe récemment organisé en peuple cherche à débarrasser le territoire des Juifs et réécrit l’histoire pour justifier sa violence contre le peuple juif.
Lors de la récente cérémonie de la Journée des martyrs palestiniens à Ramallah, le Premier ministre de l’AP, Mohammad Shtayyeh, s’exprimant au nom de Mahmoud Abbas a déclaré que les Romains, les Grecs, les Perses, les Pharaons, les Hyksos et les Tatars ont tous été vaincus par les Palestiniens. Vous avez bien lu.
« Nous avons vaincu tous les envahisseurs qui sont passés par la terre de Palestine », aurait déclaré Shtayyeh, a rapporté Palestinian Media Watch. « Au nom des martyrs, nous vaincrons cette occupation détestée [Israël] qui quittera notre terre ».
https://palwatch.org/page/30099?fbclid=IwAR3xu1WO89vLotTD7TFEL1PvIOn4lmC5vZTLsDldZQ1tz2Y9rsRXDp-iU0c
Il est bien connu et incontestable que l’identité palestinienne arabe est multimillénaire, que les juifs n’ont jamais été appelés « palestiniens » jusqu’au milieu du 20e siècle, et que le peuple palestinien a plus de 10 000 ans d’histoire. De telles réécritures de l’histoire seraient simplement ridicules si elles ne cachaient pas de véritables intentions, et si elles n’étaient pas exprimées avec le plus grand sérieux à une population totalement inculte et avide de ce genre de récit.
Comme les nazis, les dirigeants palestiniens s’approprient l’histoire pour justifier l’extermination des Juifs.
Comme les nazis, les dirigeants palestiniens tentent de justifier leur longue guerre contre les Juifs et de faire croire qu’ils sont un peuple victorieux qui a vaincu tous les empires.
Comme les nazis, l’objectif palestinien est une nouvelle version d’un vieux thème – que les Juifs n’ont pas de place dans le monde.
L’exigence palestinienne que l’État juif soit vaincu et que la Palestine soit expurgée de la présence des juifs jusqu’au dernier n’est qu’une nouvelle version d’un vieux thème. Le récit palestinien affirme que ni les Juifs, ni la collectivité juive, ni l’autodétermination juive, ni l’Etat juif n’ont jamais eu de présence en Palestine et n’ont pas leur place dans le monde.
Cette menace devrait être prise autant au sérieux que celle des nazis. Elle ne l’est pas, et nous en sommes même très loin.
- La différence entre hier et aujourd’hui, bien sûr, est le fait que nous, les Juifs, avons retrouvé notre souveraineté dans notre patrie ancestrale, sur nos terres historiques, et que nous avons une armée forte.
- Les similitudes avec le passé sont que de nombreux juifs de gauche en Israël et dans la diaspora croient qu’Israël est illégitime, antidémocratique, apartheid, et devrait être démantelé, et que les juifs de droite n’ont aucune motivation pour combattre, vaincre et anéantir la menace génocidaire. Israël n’agit pas pour la disparition du danger d’extermination, il fait preuve de prudence et répond modérément aux attaques.
D’abord, Israël ne reconnaît tout simplement pas la menace comme telle. Les dirigeants israéliens écoutent et lisent les menaces génocidaires, et ils haussent les épaules ou ricanent de ces fantasmes fous. Ils ne cherchent pas à comprendre la réelle motivation palestinienne, ou bien ils font comme si elle n’existait pas, ou pire, se croient invincibles parce qu’ils le sont d’une certaine manière. Ainsi, l’Etat juif se contente de construire une armure pour se prémunir de l’épée de Damoclès au-dessus de sa tête, au lieu de détruire l’épée elle-même. Qui est là en permanence, quotidiennement.
Les dirigeants israéliens savent que les actions violentes des terroristes, les roquettes sur les civils ne font pas vraiment partie d’un conflit territorial ; elles font partie intégrante d’une guerre contre les Juifs, dans l’espoir de détruire l’État d’Israël et les juifs avec. Ils se satisfont de représailles contre un groupe de lanceurs de roquettes ou contre une poignée de terroristes qui traversent la frontière avec des couteaux.
Comme les nazis, les Palestiniens décrivent leur guerre comme bonne et juste et les Juifs comme ne méritant ni sécurité ni protection. La victoire sera la leur, affirment-ils, car disent-ils, l’histoire a montré qu’ils finissent toujours par gagner depuis des milliers d’années, quels que soient la force de l’adversaire et le temps que ça prendra.
Selon un récent rapport du groupe de réflexion indépendant sur la sécurité, le Jerusalem Center for Public Affairs, le cheikh Ra’ad Badir, directeur de l’Institut des décisions sur la charia et des études islamiques du Mouvement islamique, et un des principaux religieux du Mouvement islamique israélien, qui est étroitement lié au parti islamiste Ra’am du chef de la coalition, Mansour Abbas, a écrit que lors de la prochaine guerre de religion, tous les Juifs seront expulsés du pays.
Dans un article récent écrit par Badir, les émeutes dans les municipalités arabes et mixtes arabo-juives d’Israël lors de l’affrontement Israël-Gaza de mai 2021 sont « à 100 %… une guerre religieuse et le précurseur d’une bataille épique qui verra tous les Juifs chassés d’Israël. »
« Si la plus grande guerre religieuse est causée par Jérusalem et la mosquée Al-Aqsa, elle sera pire que tout ce que l’on peut imaginer et elle se terminera par l’expulsion de tous les Juifs de Palestine, de toute la Palestine, du fleuve [Jourdain] à la mer [Méditerranée] », a écrit Badir.
Les violences, qui ont duré environ 11 jours, et ont vu des commerces juifs vandalisés, des synagogues incendiées et des Juifs tués par des Arabes israéliens, « ne sont qu’un pour cent de ce qui [est à venir] dans la Grande Guerre de religion », écrit-il.
Le Mouvement islamique est l’autorité spirituelle qui guide les décisions politiques du parti Ra’am. Abbas a demandé la permission des dirigeants du Mouvement islamique avant d’accepter de signer l’accord de coalition en juin 2021 avec le parti Yamina de Naftali Bennett et le parti Yesh Atid de Yair Lapid.
Conclusion
Les pionniers sionistes s’installent en Judée et en Samarie ; les politiciens se maudissent les uns les autres sur les bancs de la Knesset ; le mouvement « rak bibi » (Bibi ou rien) a oublié ses faibles réponses aux agressions passées du Hamas ; l’extrême droite hurle parce que les juifs ne peuvent pas prier librement sur le Mont du Temple ; la gauche tend la main au camp de la haine ; la droite modérée parle de protéger le Fatah contre l’avancée du Hamas en Judée Samarie, mais jamais personne ne parle de se débarrasser définitivement du problème.
Ce conflit ne sera pas gagné par Israël tant qu’ils ne pourront pas imaginer, parler, débattre d’une victoire finale.
Personne en Israël ne parle de victoire finale. Personne n’envisage l’idée, n’évoque l’idée, ne discute de l’idée, dans un pays où le politiquement correct est quotidiennement piétiné par les politiciens de tous bords.
Parler de victoire finale est l’ultime tabou dans un pays où rien n’est tabou.
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org