“Les Palestiniens ne sont pas un obstacle à l’accord avec l’Arabie saoudite” : ministre israélien des Affaires étrangères

Eli Cohen

Préambule

Je n’aime pas l’emploi du mot « Palestinien », car il est politiquement chargé, et faux.

“La question palestinienne ne sera pas un obstacle à la normalisation des relations avec l’Arabie saoudite”, selon le ministre israélien des Affaires étrangères, Eli Cohen.

Le diplomate a fait ces remarques dans une interview accordée au journal en ligne de langue arabe Elaph, et dont des extraits ont été vus par Ynet.

“Le gouvernement israélien actuel prendra des mesures pour améliorer l’économie palestinienne”, a déclaré M. Cohen, alors que des rapports indiquent que l’une des exigences de Riyad pour un accord conclu sous l’égide des États-Unis en vue de rejoindre les accords d’Abraham du président Trump implique des concessions en faveur des Arabes de l’Autorité palestinienne.

“Une visite en Israël d’un ministre saoudien des Affaires étrangères serait un jour de célébration”, a fait remarquer Cohen, notant que les différents gouvernements dirigés par Benjamin Netanyahou avaient établi des relations diplomatiques avec les Émirats arabes unis, le Bahreïn et le Maroc sous l’égide du président Trump, lors des accords d’Abraham de 2020.

Cohen a abordé d’autres sujets lors de l’entretien avec le média londonien, qui appartient à l’homme d’affaires saoudien Othman al-Omeir, notamment les provocations du groupe terroriste Hezbollah, soutenu par l’Iran, à la frontière libanaise au cours des derniers mois.

Il a déclaré que le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, se cachait dans son bunker “comme un rat” – ce qui est faux, car les rats sortent de leur trou, pas Nasrallah, et a averti qu’Israël “pourrait renvoyer le Liban à l’âge de pierre” en cas de guerre avec le groupe terroriste, qui le sait très bien, et est assez astucieux pour lancer des provocations de petite envergure qui ne justifient pas de réaction militaire massive d’Israël.

Au sujet de l’Iran, M. Cohen a qualifié le régime de Téhéran de “cancer qui détruit tous les pays dans lesquels il est impliqué”. Il a également déclaré que “le peuple iranien considère Israël comme une démocratie”.

Le ministre a également évoqué le débat national concernant l’initiative de réforme judiciaire du gouvernement et l’opposition farouche au paquet législatif, déclarant que les opposants à la réforme “exagèrent les inquiétudes”.

J’aurais dit pour ma part que l’opposition a fabriqué les inquiétudes, pas seulement exagéré, et j’aurais surtout mis en cause les médias, qui sont à la fois le relais des inquiétudes, les créateurs, et leurs amplificateurs.

C’est eux qui laissent sans les contredire les politiques et les analystes mentir, alors qu’ils sont supposés être le contre-pouvoir, pas le porte-voix de l’opposition de gauche, et qu’ils devraient informer au lieu d’influencer.

Car si le journalisme est mort, tout le monde ne le sait pas encore, et il faut le répéter encore et encore afin que cela entre dans tous les cerveaux. Et que les gens – c’est un comble, mais c’est une réalité – arrêtent de croire les journalistes des médias qui leur mentent.

© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org

Quitter la version mobile