Lors de la réunion du cabinet de Défense et de politique générale, jeudi 2 novembre, les ministres ont approuvé une réduction des transferts de fonds à l’Autorité palestinienne (AP). Plus précisément, le cabinet de sécurité a décidé de déduire tous les fonds destinés à la bande de Gaza – en plus de la déduction, exigée par la loi, des fonds versés aux terroristes et à leurs familles par l’AP.
Vendredi, on apprenait par deux sources anonymes citées par Walla, que tous les chefs de tous les services de sécurité – le chef d’état-major général Herzi Alevi, le chef du Shabak Ronen Bar, le chef du Mossad David Barnea, le coordinateur des opérations dans les territoires Rasan Aliyan, et le chef du renseignement militaire AMAN Aharon Haliva – ont tous exprimé leur opposition et étaient unanimement contre cette décision.
L’armée a déclaré que le financement de l’AP était réduit de près de la moitié, soit un total de 100 millions de dollars par mois, une décision qui pourrait affecter les salaires des services de sécurité palestiniens qui, ces dernières semaines, ont lutté pour contenir une révolte naissante contre l’administration « collaborationniste » d’Abu Mazen et empêcher l’ouverture d’un « second front » en Judée Samarie. Leur argument est qu’il faut beaucoup de courage et de détermination à la direction de l’Autorité palestinienne pour continuer à coopérer avec Israël et à disperser violemment les manifestations pro-Hamas.
Les chefs de la sécurité ont tenté de convaincre les ministres que, dans une telle situation, les réductions budgétaires de l’Autorité palestinienne pourraient être la goutte d’eau qui ferait déborder le vase et ouvrirait les vannes d’une nouvelle « intifada », alors que Tsahal doit se concentrer pleinement sur Gaza.
Les ministres sont restés sourds aux arguments des militaires et ont approuvé la réduction des transferts d’argent.
Au moins la moitié du cabinet d’exception souhaiterait transformer la guerre contre le Hamas en un moyen de « résoudre enfin la question palestinienne ».
Ce refus de les entendre aurait été la raison de la fuite de cette information issue de cette réunion secrète à la presse, pour informer le public.
Si toute cette information est exacte – Walla ne cite pas ses sources, et les démentis et dénonciations de Fake News diffusés par les médias israéliens pleuvent, ces jours-ci – cela voudrait dire que les militaires suspectés d’avoir fuité les informations pensent que c’était leur devoir, et peut-être qu’ils sont affranchis des conséquences de la surdité à leurs demandes, qui seront sur la conscience des politiciens.
Il va sans dire que les commentaires, sous l’article original de Walla, sont très divisés sur la question, certains considérant que le gouvernement est aveugle, d’autres que les responsables de la sécurité appliquent constamment la même idéologie en espérant des résultats différents, et se retrouvent tous les deux ans à devoir affronter une nouvelle offensive majeure.
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël24 7
C’est à se demander si les services de renseignements israéliens ne sont pas devenu des fonctionnaires et rien d’autre ??? Faudrait pas trop les bousculer…
C’est bien la première fois que des politiciens me paraissent plus au fait de la situation que les services spécialisés du renseignement !
J’ai certainement du raté un épisode; mais lequel ?
A moins que ce soit le cancer qu’est la gauche en général…
Si quelqu’un peut m’éclairer, je suis preneur en toute humilité quant à ma propre ignorance. Je ne demande qu’à comprendre. Merci d’avance!
Les centaines de millions de dollars envoyés par l’Europe, la France, les Etats Unis devraient suffire à l’autorité palestinienne en attendant des jours meilleurs. M. Abbas et ses sbires devront éviter de se servir de ces aides pour leurs besoins personnels .