Les médias veulent faire croire qu’Israël a décidé un jour d’envahir les “territoires palestiniens”. Voici la véritable histoire

Initialement publié le 12 août 2022 @ 12h40

La véritable histoire de l’invasion commence récemment, avec cet événement indiscutable : en 1948, les armées de la Transjordanie envahissent Jérusalem et la Judée Samarie.

A votre avis, cette conquête militaire, suivie de l’occupation d’un territoire étranger, est-elle légitime ? Non, évidemment. Avez-vous entendu un seul média le dire ? Ils ont comme un blanc, comme un trou de mémoire. Ah, ils ne nient pas l’invasion jordanienne, puisqu’ils emploient toujours le terme correspondant à cette invasion : Cisjordanie.

Tout le reste des événements découle de cette conquête et de cette occupation illégales. Mais les médias ont les commandes. Ils sont assez honnêtes pour ne pas cacher l’invasion jordanienne, mais trop malhonnêtes pour rappeler qu’elle était illégale et contraire au droit international. Pourquoi ? Parce que s’ils reconnaissent l’illégalité de l’occupation jordanienne, alors ils doivent reconnaître la légitimité d’Israël qui a libéré ces territoires en 1967.

Quelquefois, il ne faut pas chercher midi à quatorze heures, il faut se contenter de l’histoire, qui peut avoir des explications toutes simples. Sauf que ces explications toutes simples, les médias sont très forts à brouiller les cartes pour les faire oublier.

C’est pourquoi les ennemis d’Israël les plus actifs aujourd’hui, ce ne sont pas les Européens, ce n’est pas l’Iran, ni le Hamas, mais les médias, qui jour après jour, faisant office d’experts, prétextent le droit international (qu’ils ignorent de la première à la dernière ligne) pour dénoncer une « occupation illégale des territoires palestiniens par Israël ».

  1. Israël n’a pas « occupé » des territoires, il les a libérés de l’occupant.
  2. Les territoires n’étaient pas palestiniens : ils n’ont pas été envahis par les Palestiniens, mais par les Jordaniens. Les Palestiniens n’ont pas réclamé ces territoires aux Jordaniens, ils n’ont pas demandé à la Transjordanie de les libérer pour y établir un Etat, n’ont pas demandé que Jérusalem soit leur capitale, et pendant ces 19 ans (entre 1948 et 1967) jusqu’à aujourd’hui, ils n’ont jamais accusé la Jordanie d’avoir occupé leurs terres.
  3. Pourquoi ? Parce que les Palestiniens (qui ne voulaient pas qu’on les appelle Palestiniens à l’époque) n’ont jamais considéré ces terres comme les leurs. Ce n’est que lorsqu’Israël a chassé l’occupant jordanien en 1967, reprenant les droits qui leur avaient été conférés par la Société des Nations, que les Arabes, pour la première fois, ont déclaré être un peuple, avoir une terre, et que cette terre est « occupée » par Israël. Rien de cela n’était vrai.

Le professeur, le juge Stephen M. Schwebel, ancien président de la Cour internationale de justice (CIJ), expliquait le droit international dans un article publié sur Israel National News en juin 2013.

Qui est le juge Schwebel

  1. Première question toute simple : si vous deviez choisir un avocat pour vous défendre, qui vous paraît le plus compétent, qui vous semble mieux connaître le droit ? Le journaliste du Monde Benjamin Barthe, (il couvre le Moyen-Orient), les journalistes arabes de l’AFP, ou le juge Schwebel ?
  2. Seconde question, tout aussi simple : lorsque le journaliste du Monde ou ceux de l’AFP disent qu’Israël viole le droit international, et que Schwebel dit que non, qui à votre avis connaît mieux le sujet ?

Ceci étant, voici ce que disait le Schwebel sur Israel National News en juin 2013

“Les faits de la guerre des Six Jours de juin 1967 démontrent qu’Israël a réagi de manière défensive à la menace et à l’usage de la force contre lui par ses voisins arabes. Ceci est indiqué par le fait qu’Israël a répondu à la fermeture préalable du détroit de Tiran par l’Égypte, à sa proclamation d’un blocus du port israélien d’Eilat, et à la menace manifeste de l’utilisation de la force par l’Union arabe, inhérente à son rassemblement de troupes dans le Sinaï, couplé à l’éjection de la Force d’urgence des Nations Unies (FUNU).

Le fait que la Jordanie ait déclenché les hostilités contre Israël en réponse à l’action israélienne contre l’Union arabe en est la preuve. Il est également suggéré par le fait que, malgré les efforts les plus intenses des États arabes et de leurs partisans, menés par le Premier ministre de l’Union soviétique, pour obtenir la condamnation d’Israël en tant qu’agresseur par les organes favorables des Nations Unies, ces efforts ont été résolument vaincus.

La conclusion à laquelle mènent ces faits est que la conquête israélienne de territoires arabes et tenus par des Arabes était une conquête défensive plutôt qu’agressive. »

https://www.israelnationalnews.com/news/342001

Voici encore une autre déclaration du bon juge :

Merci à l’association MICRA pour la mention


« Un État (Israël) qui agit dans l’exercice de la légitime défense peut conquérir et occuper un territoire étranger, pour autant qu’une telle conquête et occupation soit nécessaire pour sa défense… Le détenteur précédent (Jordanie) s’étant emparé du territoire illégalement, l’État qui se saisit dudit territoire dans l’exercice de la légitime défense, (Israël) jouit d’une position plus solide en droit que celle du détenteur précédent. Entre Israël, d’une part, qui a agi pour se défendre en 1948 et en 1967, et ses voisins arabes, d’autre part, qui ont été les agresseurs en 1948 et en 1967, Israël bénéficie d’un statut juridique plus enviable que la Jordanie et l’Égypte sur le territoire de ce qu’était autrefois la Palestine, y compris la ville de Jérusalem dans son ensemble. »

© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org

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