Les juifs sont détestés par l’ONU: le Conseil de sécurité veut discuter de la visite de Ben-Gvir sur le Mont du Temple !

Réunion du Conseil de sécurité de l'ONU (Photo ONU/Eskinder Debebe)

Le Conseil de sécurité des Nations unies se penchera sur la visite, mardi, du ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, sur le Mont du Temple, qui a suscité la colère des pays arabes, de l’Autorité palestinienne (AP) et de la Maison-Blanche.

La demande faite par les EAU et la Chine pour que le Conseil de sécurité de l’organisme international antisémite discute de la visite du ministre de droite sera probablement honorée jeudi, a rapporté Reuters.

En prenant l’initiative de cette réunion, les Émirats arabes unis ont redoublé dans leur déclaration selon laquelle ils ont “fermement condamné l’assaut de la cour de la mosquée Al-Aqsa par un ministre israélien sous la protection des forces israéliennes.”

L’État hébreu doit “réduire les flammes de l’escalade et ne pas prendre de mesures qui aggraveraient les tensions et ébranleraient la stabilité dans la région”, ont ajouté les Émirats.

Abu Dhabi aurait également reporté la première visite officielle du Premier ministre Benjamin Netanyahou dans le pays en raison de l’incident, bien que cette raison ait été contestée par le bureau du Premier ministre israélien.

M. Ben-Gvir s’est rendu sur le Mont du Temple, tôt mardi matin, ce qui coïncidait avec Asara b’Tevet, le 10e jour du mois hébreu de Tevet, un jour de jeûne marquant le début du siège de Jérusalem par les Babyloniens, qui a conduit à la destruction du Premier Temple. Il a passé 15 minutes à se promener sur le site, sans incident.

Ces 15 minutes, l’AP les a décrites comme une “attaque contre la mosquée Al-Aqsa” !

Bien que Ben-Gvir n’ait pas pénétré dans la mosquée, bien qu’il ne se soit promené sur place à peine 15 minutes, et bien qu’il n’ait pas été accompagné par l’armée de l’air, la marine, les chars, les blindés et les forces spéciales de l’armée israélienne, l’Autorité palestinienne a affirmé que Ben Gvir a “attaqué la mosquée d’Omar” ! Qu’est ce qu’ils sont forts, les juifs !

La Jordanie a convoqué l’ambassadeur israélien au sujet de ce qu’elle considère comme une violation du droit international qui porte atteinte “au statu quo historique et juridique à Jérusalem”, selon Reuters. Amman a qualifié la visite de “mesure provocatrice” dont Israël supporte les conséquences “dangereuses”, selon Kan News. Il n’y a aucune violation du droit international, évidemment, et si l’on voulait l’évoquer, on devrait se rappeler que le vote de l’ONU à la proposition faite aux juifs et aux arabes de créer deux Etats s’est faite en précisant que le sort de Jérusalem serait décidé plus tard, et qu’en attendant, la ville serait “internationale”.

Les EAU ont porté la question devant le Conseil de sécurité à leur demande conjointe, étant le seul État arabe siégeant au Conseil en tant que l’un de ses membres temporaires pour les années 2022-2023.

Les médias arabes ont rapporté que le président de l’AP, Mahmoud Abbas, avait l’intention de prendre la parole devant le Conseil, ce qui devrait donner lieu à de nombreuses déclarations dénonçant le comportement “provocateur” d’Israël qui “ne maintient pas le statu quo” sur le site le plus sacré du judaïsme. Les responsables américains ont formulé des accusations similaires, allant jusqu’à qualifier d'”inacceptable” l’ascension de Ben-Gvir sur le Mont.

Le bureau de M. Netanyahou s’est défendu au lieu d’attaquer

Netanyahou a affirmé dans une déclaration que le statu quo a été “strictement maintenu” pendant des années sur le Mont du Temple et qu’il autorise les ministres à s’y rendre. Une déclaration molle, qui n’affirme pas les droits d’Israël sur sa terre et sa capitale.

En général, tous les visiteurs juifs sont autorisés à se rendre sur le site, mais pour des heures limitées chaque jour et ils ont l’interdiction de prier, des restrictions inacceptables dans n’importe quelle démocratie, et insoutenables par des défenseurs de la diversité, du bien vivre ensemble, de la mixité sociale et de la paix. Et pourtant le droit théorique à la liberté de culte a été confirmé par la Cour suprême.

Ben-Gvir, qui considère la question de la visite du Mont comme une question de souveraineté juive sur son lieu saint et d’égalité des droits pour toutes les confessions, n’a pas prié pendant sa courte promenade. Aurait-il dû ?

© Equipe de rédaction Israel247.org.

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