Traduction par Magali Marc de l’article d’Andrea Widburg, paru sur le site d’American Thinker, le 12 mars.
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La guerre de la gauche contre Israël apparaît au grand jour
Après l’Holocauste, de nombreuses personnes dans le monde ont compris que les Juifs, victimes de la plus ancienne haine du monde, avaient besoin d’un havre de paix où ils seraient maîtres de leur destin.
Ce refuge, c’était Israël, une terre acquise au cours d’une histoire ininterrompue de quatre mille ans, avec des achats, des dons, et, finalement, des attaques contre les Israéliens.
Pendant de nombreuses années, l’appui américain à Israël a été constant. Indépendamment des partis politiques.
Toutefois, lorsqu’Israël a été trop fortement associé aux États-Unis pendant la guerre froide, la gauche s’est retournée contre elle – et maintenant les gauchistes, y compris ceux de l’Administration Biden, affichent de plus en plus ouvertement leur animosité à son égard.
Il y a quelques jours, le Washington Free Beacon (NdT: un site Web de journalisme politique conservateur ) a révélé que l’Administration Biden offrait près d’un million de dollars de l’argent des contribuables à tous les groupes capables de trouver des informations compromettantes concernant Israël :
« L’Administration Biden offre près d’un million de dollars à des groupes qui enquêtent sur des violations présumées des droits de l’homme en Israël, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, un effort visant à délégitimer Israël, selon des sources qui ont parlé au Washington Free Beacon.
Le Bureau de la démocratie, des droits de l’homme et du travail (DRL) du Département d’État invite les groupes à but non lucratif à demander une subvention d’un montant maximal de 987 654 dollars pour “renforcer la responsabilité et les droits de l’homme en Israël, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza”, selon un avis de subvention mis en ligne à la mi-février.Les groupes qui demandent une subvention enquêteront sur les crimes présumés en Israël et dans ces territoires et “collecteront, archiveront et conserveront la documentation sur les droits de l’homme afin de promouvoir la justice, la responsabilité et les efforts de plaidoyer menés par la société civile, ce qui peut inclure la documentation des violations du secteur juridique ou de la sécurité et des droits au logement, à la terre et à la propriété”, selon le Département d’État. Le Sénateur républicain du Texas, Ted Cruz, s’est entretenu avec le Beacon et a à peu près résumé ce qui se passe sous Joe Biden, un homme notoirement connu pour son hostilité envers Israël (bien que cela n’ait pas dérangé ses électeurs juifs, qui ne se soucient pas vraiment d’Israël) : “C’est honteux”, a-t-il déclaré au Free Beacon.
»L’administration Biden veut utiliser l’argent des contribuables américains pour subventionner la campagne des ONG internationales visant à diaboliser et à isoler Israël, qui va ensuite servir de base aux efforts antisémites de boycott et de guerre économique contre les Juifs israéliens. Le Congrès n’a pas approprié de fonds à cette fin et a condamné à plusieurs reprises de telles campagnes. »
De plus, l’accord désastreux (sur le nucléaire) que Joe Biden cherche désespérément à signer avec l’Iran ne fera que mettre Israël encore plus en danger.
Et puis il y a Amnesty International (AI).
Il y a un mois, AI a publié un rapport accusant Israël, la seule nation au Moyen-Orient qui défend la liberté de culte et les droits civils pour tous les résidents légaux, d’être une nation « d’apartheid ».
On peut supposer que les nations musulmanes ne sont pas désignées de cette façon parce qu’elles ne pratiquent pas la ségrégation des autres religions ; elles les expulsent ou les massacrent.
Mercredi (le 9 mars), le directeur d’AI a finalement révélé la raison de l’hostilité qui se cache derrière ce rapport absurde et partial : il pense qu’Israël ne devrait pas exister.
« Suite au récent rapport d’Amnesty International qui accusait Israël d’“apartheid” dans son traitement des Palestiniens, le directeur du groupe pour les États-Unis a semblé aller un peu plus loin mercredi, en suggérant à un public du Women’s National Democratic Club que la majorité des Juifs américains ne veulent pas qu’Israël soit un État juif, mais plutôt “un espace juif sûr” fondé sur les “valeurs juives fondamentales.”
Israël “ne devrait pas exister en tant qu’État juif”, a déclaré M. O’Brien à une vingtaine de participants en personne et à une trentaine de participants virtuels au déjeuner de mercredi, avant d’ajouter : “Amnesty ne prend aucune position politique sur quelque question que ce soit, y compris le droit de l’État d’Israël à survivre.” (…) “Le droit du peuple à l’autodétermination doit être protégé et c’est sans aucun doute une chose à laquelle nous croyons, et j’y crois personnellement”, a déclaré M. O’Brien. Mais “nous sommes opposés à l’idée – et ceci, je pense, est une partie existentielle du débat – qu’Israël devrait être préservé comme un État pour le peuple juif.” »
Dans cette mer de mots, qui se contredisent tous, le fait que le droit à l’autodétermination ait conduit le peuple juif à créer un État juif n’a aucune importance pour M. O’Brien. Il veut qu’Israël disparaisse.
Imaginez que l’I.A. demande cet argent au Département d’État. Le contribuable américain financera une entité hostile à Israël qui cherche à le détruire.
Pendant ce temps, le fait que le Hamas et l’Autorité palestinienne brutalisent leur propre peuple et, quand ils le peuvent, massacrent tous les Juifs assez malchanceux pour s’approcher d’eux, n’est pas pertinent pour eux.
Le gouvernement de coalition israélien dirigé par Naftali Bennett ne se rend compte que lentement du fait que, alors qu’Israël avait autrefois un président à la Maison-Blanche qui apportait réellement la paix au Moyen-Orient via les Accords d’Abraham, il a maintenant un président qui, même sans les gauchistes qui lui chuchotent à l’oreille, aimerait voir Israël disparaître en tant qu’État juif
© Traduction et adaptation, Magali Marc pour Israël 24/7.org
Source : https://www.americanthinker.com/blog/2022/03/the_lefts_war_on_israel_is_coming_into_the_open.html
