Les Gardiens de la révolution iraniens menacent les « bases sionistes » en Irak

ADDS NAME OF MISSILES - A cleric walks past Zolfaghar, top, and Dezful missiles displayed in a missile capabilities exhibition by the paramilitary Revolutionary Guard a day prior to second anniversary of Iran's missile strike on U.S. bases in Iraq in retaliation for the U.S. drone strike that killed top Iranian general Qassem Soleimani in Baghdad, at Imam Khomeini grand mosque, in Tehran, Iran, Friday, Jan. 7, 2022. Iran put three ballistic missiles on display on Friday, as talks in Vienna aimed at reviving Tehran's nuclear deal with world powers flounder. (AP Photo/Vahid Salemi)

Le porte-parole du Corps des gardiens de la révolution iranienne, Ramezan Sharif, a déclaré :

« Si les responsables irakiens ne prennent pas de mesures pour supprimer les autres bases des sionistes dans ce pays alors que notre sécurité continue d’être menacée depuis cette région, nous répondrons sans hésiter », selon l’agence de presse semi-officielle Fars.

« C’est notre droit naturel de détruire toute base à partir de laquelle une attaque est menée contre la sécurité de l’Iran et c’est une ligne rouge pour nous », a dit Sharif, affirmant que des drones israéliens ont volé depuis l’Irak dans l’espace aérien iranien.

En début de semaine, une douzaine de missiles iraniens ont touché des cibles à Irbil, la capitale du Kurdistan irakien. Certains ont atterri près du consulat américain.

L’Iran a affirmé avoir frappé des bases israéliennes lors de cette attaque, la qualifiant de représailles à une frappe israélienne en Syrie qui a tué deux membres de ses Gardiens de la révolution la semaine précédente.

L’attaque n’a fait aucun blessé, mais elle a marqué une escalade significative entre l’Iran et les États-Unis, et a bouleversé les dirigeants irakiens.

L’Iran et les États-Unis négocient actuellement un accord nucléaire à Vienne, et les États-Unis envisageraient de retirer les Gardiens de la révolution de la liste des groupes terroristes, au grand dam d’Israël, et qui a choqué le Premier ministre et le ministre des Affaires étrangères israéliens.

Selon un autre rapport publié cette semaine, l’attaque de l’Iran contre Erbil serait liée à une frappe aérienne effectuée en février qui a causé des dommages importants à la flotte de drones iraniens.

© Equipe de rédaction Israel247.org.

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Source : ToI

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