La décision de destruction a été rapide : seulement un mois et demi après l’attentat perpétré dans la vieille ville de Jérusalem, bien que la famille d’Abu Shkaydam ait tenté de s’y opposer. Ils auraient mieux fait de s’opposer au jihad de ce terroriste.
L’armée a émis dimanche un ordre de démolition de la maison du terroriste arabe à l’origine de l’attaque terroriste meurtrière en novembre dans la vieille ville de Jérusalem.
Le 21 novembre, Fadi Abu Shkhaydam, qui était employé par la ville comme enseignant, a ouvert le feu sur un certain nombre d’Israéliens dans les ruelles de la vieille ville, tuant Eliyahu Kay et blessant quatre autres personnes, dont deux grièvement. Des agents de la police des frontières ont riposté, tuant Abu Shkhaydam.
L’armée a entamé le processus de démolition de la maison du terroriste dans ce qu’on appelle encore à tort « camp de réfugiés » de Shuafat, à Jérusalem-Est, peu après l’attaque. Sa famille a fait appel de cette décision devant les tribunaux, mais leurs demandes ont été heureusement rejetées.
L’ordre de saisie et de démolition de la maison d’Abu Shkaydam a été signé par le chef du commandement du front intérieur des forces de défense israéliennes, le général de division Ori Gordin, qui est l’officier compétent en territoire israélien, y compris à Jérusalem-Est, repris des mains du colonisateur jordanien par Israël en 1967 à la suite de la guerre défensive des Six Jours.
En Samarie, c’est le chef du commandement central des FDI qui émet les ordres de démolition.
Le quotidien israélien en langue anglaise Times Of Israel a osé écrire, en conclusion de l’information, que la pratique de destruction des maisons des familles de terroristes est « controversée ». Sans dire bien entendu que la controverse vient du camp anti-israélien, car aucun citoyen sain d’esprit ne voit d’inconvénient à ce que les terroristes payent le prix fort.
Times of Israel écrit :
Israël défend la pratique controversée qui consiste à raser les maisons familiales des agresseurs afin de les dissuader d’attaquer à l’avenir, et les responsables ont fait valoir que la rapidité est essentielle, affirmant que le facteur de dissuasion se dégrade avec le temps. »
Pas un mot pour condamner l’attentat, pas un mot pour dire que tuer des civils est une « pratique controversée », non, seule la destruction des maisons des terroristes est controversée.
Il est regrettable que ce média, sérieux par ailleurs, relaye une idéologie aussi honteusement hostile à Israël.
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org