Les familles paléostiniennes de Sheikh Jarrah rejettent une décision de la Cour suprême

Les familles palestiniennes de Sheikh Jarrah rejettent une proposition d’accord de la Cour suprême qui leur permettrait de rester en tant que locataires protégés – ce qui strictement parlant, et selon la loi, est leur situation, écartant ainsi la menace d’une expulsion.

Le compromis « prépare la voie à la suppression de notre droit à la terre », ont déclaré les familles, ce qui est exact, sauf qu’ils ont oublié de préciser qu’ils n’ont aucun droit à la terre, aucun titre de propriété, aucune preuve qu’ils possèdent quoi que ce soit : ce sont de simples locataires qui veulent spoiler leur propriétaire.

Le groupe juif Nahalat Shimon cherche à expulser les résidents paléostiniens, qui vivent dans des maisons construites sur des terres appartenant à des Juifs depuis même avant 1948, et ont arrêté de payer le loyer.

Le compromis aurait probablement permis aux Paléostiniens d’éviter l’expulsion pendant au moins 15 ans. Mais les ONG anti-israéliennes financées par l’Europe pour empoisonner Israël les ont convaincu de ne rien céder.

Les expulsions prévues à Sheikh Jarrah ont été un élément clé de l’escalade du conflit qui a duré 11 jours en mai entre Israël et le Hamas, la voix braillarde des islamistes, dans la bande de Gaza.

Ces dernières semaines, les familles paléostiniennes ont eu du mal à trouver un consensus sur l’accord de la Cour suprême, certaines s’y opposant, d’autres étant plus disposées à l’accepter. Dans le même temps, elles ont subi des pressions des Arabes et des Européens pour rejeter l’offre.

On voit à l’œuvre le danger que représenterait la solution à deux Etats !

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