Petit rappel. Au matin du 7 octobre 2023 plusieurs milliers de roquettes sont tirées contre Israël tandis que des « militants » de l’organisation terroriste Hamas passent la frontière et attaquent les communautés israéliennes les plus proches mais aussi le festival de musique Nova.
Dès le lendemain les premières manifestations contre l’État juif se déclenchent, soit bien avant le début des opérations de l’armée israélienne à Gaza. Y aurait-il eu une concertation préalable avec des groupes hostiles ? Le fait est que banderoles et slogans étaient prêts.
Le Secrétaire général des Nations Unies lui non plus n’attend pas et se permet de trouver une certaine légitimité aux crimes effroyables commis au cours du « déluge d’Al Aksa », le nom que le Hamas avait donné à son forfait.
Pourtant, les terroristes drogués et ivres de haine n’avaient pas hésité à se filmer violant, torturant et assassinant des hommes, des femmes et des enfants. À se filmer et à diffuser en temps réel sur les réseaux sociaux.
Pendant les deux années qui ont suivi, ce ne sont pas ces crimes et le sort des malheureux Israéliens kidnappés et entraînés dans les sinistres souterrains de Gaza pour servir d’otages par le Hamas qui ont fait la Une des journaux.
Il n’y a pas eu de condamnation unanime, pas de tentative de conditionner à la libération de ces malheureux l’aide aux populations de Gaza qui avaient applaudi les atrocités du 7 octobre.
Il n’y avait place que pour les communiqués mensongers du Hamas diffusés par la chaîne qatarie Al Jazeera et relayés complaisamment par les médias, et notamment par la BBC et l’AFP. La vénérable institution britannique, elle, a dû reconnaître son scandaleux manque d’objectivité.
Tandis que les manifestations prenaient de l’ampleur et enflammaient les campus aux États-Unis et même en France, le slogan « de la rivière – le Jourdain – à la mer – Méditerranée – la Palestine sera libre » appelait ouvertement à la disparition de l’État juif.
Il faut dire qu’à la suite des Nations Unies, qui se refusaient toujours à condamner les crimes du 7 octobre, les accusations les plus invraisemblables étaient lancées contre cet État, isolé et pratiquement au ban des nations : génocide, apartheid, tentatives d’affamer les populations de Gaza.
Le 4 novembre dernier, on a pu constater la conséquence la plus inattendue des effets pervers du 7 octobre. Un candidat musulman a été élu maire de New York avec 50,4 % des voix contre 41 au maire sortant et 7 % au candidat indépendant.
Un score acquis parce que les Juifs de la ville lui ont accordé 33 % de leurs voix. Comme l’explique le maire sortant Eric Adams, ces Juifs s’étaient laissé convaincre par le narratif faisant d’Israël le seul coupable de la situation et avaient choisi de soutenir un candidat ouvertement hostile à ce pays, soutenant le BDS et s’engageant à arrêter le Premier ministre israélien s’il s’aventurait à mettre les pieds à New York.
© Michèle Mazel pour Israël 24 7.org

Michèle Mazel est diplômée de Sciences-Po et licenciée en Droit, et a été boursière Fullbright en science politique. Pendant plus de trente ans, elle a accompagné de par le monde son mari, le diplomate Zvi Mazel, qui fut notamment ambassadeur d’Israël en Egypte, en Roumanie et en Suède. Elle en a tiré la matière de nombreux ouvrages – thrillers et romans. Elle contribue régulièrement à plusieurs organes de presse.


Je vois que le Juifs de gauche sont aussi tarés que nos gauchistes en France.
Je suius atterré de voir celà, alors que la population d’Israel devrait être solidaire à 100%.
C’est désolant, affligeant, impensable de voir des gens aussi tordus.
Comme vous avez raison. La bonne nouvelle, cependant, est que la majorité du peuple israélien est de droite, vote à droite, et que le camp de droite se renforce et augmente.