Les Etats-Unis ne badinent pas avec l’antisémitisme : des universitaires et des médecins sont mis à la porte

Parce que le négationnisme, l’antisémitisme, les incitations à la haine ne sont pas interdits par la loi, le système américain est bien plus sain : c’est la société civile qui fait le travail.

L’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre a été perçue aux Etats Unis comme un attentat terroriste, qui résonne avec ceux de 9/11 : des Islamistes dans les deux cas, des victimes qui se comptent en milliers, toutes civiles, toutes innocentes, la mort sans discrimination.

Cette horreur a été doublée par des centaines de manifestations de rue et de messages en ligne en faveur des terroristes, ce qui a marqué les Américains, dont une écrasante majorité soutient et aime Israël et les juifs.

Aussi, de nombreux employeurs américains sont désormais plus attentifs que jamais à l’égard des discours de haine envers les Juifs. Certains ont émis des avertissements, d’autres ont carrément licencié des employés pour avoir tenu des propos antisémites en ligne (aux Etats-Unis, un employeur peut licencier qui il veut, quand il veut, sans préavis).

Et ceci touche tout le monde : des universitaires, des médecins, des avocats perdent leur emploi – d’autres pourraient avoir du mal à se faire embaucher – à cause de l’activisme antisémite, à cause du doute généré par l’université d’où ils viennent.

“Il est logique que le fait d’afficher de la haine ou de l’animosité à l’égard d’une minorité ait un impact sur les perspectives d’emploi, car les gens veulent un environnement exempt de haine”, a déclaré le rabbin Yaakov Menken, directeur général de la Coalition pour les valeurs juives.

L’université dans la ligne de mire

Beaucoup d’Américains qui ne sont pas particulièrement attentifs à la politique viennent de découvrir avec stupeur que les universités étaient des nids d’antisémitisme sous la coupe de présidents extrémistes de gauche.

Chaque Américain non militant a compris le 7 octobre que le soutien à Gaza est un soutien au Hamas, un signe d’antisémitisme et d’incitation au génocide des juifs, un soutien au terrorisme. Les Américains ne tolèrent pas cela. Il n’acceptent pas qu’on soutienne al Qaïda ou l’Etat islamique – ni donc le Hamas.

Les employeurs prennent des mesures préventives

“En tant qu’employeurs recrutant dans chacune de vos facultés de droit, nous attendons de vous que vous veilliez à ce que vos étudiants, qui espèrent rejoindre nos cabinets après l’obtention de leur diplôme, soient préparés à participer activement à des communautés de travail qui appliquent des politiques de tolérance zéro à l’égard de toute forme de discrimination ou de harcèlement, et encore moins à l’égard du type de discrimination ou de harcèlement qui s’est produit sur les campus de certaines facultés de droit”, peut-on lire dans la lettre.

Les cabinets d’avocats précisent que les appels à l’élimination d’Israël (“Free Palestine from the River to the Sea”) sont des activités antisémites.

Ils précisent enfin que les manifestations sur les campus “appelant à la mort des Juifs et à l’élimination de l’État d’Israël” – ne seront pas tolérées sur leur lieu de travail.

Tri à l’embauche

Les cabinets d’avocats ont commencé à interroger davantage les nouveaux avocats sur leur militantisme à l’université.

“Il est surprenant de voir combien de médecins soutiennent ouvertement le Hamas”, a déclaré StopAntisemitism à Newsweek à l’époque. “Cela tourne en dérision le serment d’Hippocrate, qui n’est pas compatible avec le soutien à des groupes terroristes”.

Il est désormais tout à fait clair, pour la majorité silencieuse des Américains, que le récit autour du soutient à la “Palestine” n’est qu’un prétexte pour déverser sa haine sur les juifs et les biens juifs. Il s’agit d’un faux récit de mythes et de diabolisation, et pour l’Américain moyen, cela a des conséquences.

© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org

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