Les médias – Israël24 7 ne fait pas exception – mentionnent le « Hamas » par souci de simplification, mais il existe d’autres groupes terroristes actifs en ce moment dans la bande de Gaza, chacun avec sa stratégie, ses chefs, ses quartiers généraux et ses priorités.
Dans la bande de Gaza, Israël ne fait pas uniquement face au Hamas, mais à une dizaine de groupes différents.
Voici les 10 groupes armés et influents, activement engagés dans le conflit avec Israël
Remarque : la structure de pouvoir, le financement et la force de ces groupes ne sont pas toujours rendus publics. En outre, certains groupes s’attribuent le mérite d’attaques qu’ils n’ont pas commises.
- Brigades Izz al-Din Qassam (branche militaire du Hamas, mais qui aurait la liberté d’opérer de manière indépendante) – Fondée : 1991
Ce groupe est le plus puissant opérant à Gaza, et il est également basé dans le sud du Liban et en Judée Samarie.
- Brigades al-Quds (branche militaire du Jihad islamique palestinien) – Fondées : 1981
Cette brigade opère sur plusieurs fronts : Gaza (deuxième groupe le plus important), la Judée Samarie et le Sud-Liban, et serait majoritairement financée par l’Iran, agissant comme un mandataire régional.
- Brigades des martyrs d’al-Aqsa (associées au Fatah, mais leur contrôle global est fortement contesté) – Fondée en 2000
Ce groupe opère principalement depuis la Judée Samarie mais est également actif à Gaza. Il opère en collaboration avec d’autres brigades palestiniennes sur les deux théâtres.
- Brigades al-Nasser Salah al-Din (branche militaire des Comités de résistance populaire) – Fondée en 2000
Cette brigade serait le troisième groupe le plus important à Gaza, mais elle opère également en Judée Samarie (principalement à Jénine). Le groupe est principalement allié aux brigades islamiques.
- Brigades Abu Ali Mustafa (branche militaire du Front populaire de libération de la Palestine) – Fondées : 1967
Le FPLP opère à partir de la Judée Samarie et de Gaza. Malgré sa taille relativement petite, il peut fabriquer ses propres armes, telles que des roquettes (Samoud-1).
- Brigades de la résistance nationale (branche militaire du Front démocratique pour la libération de la Palestine) – Fondée : 1969
La brigade opère exclusivement depuis Gaza et a participé à de nombreux affrontements avec Israël en coopération avec d’autres brigades locales.
- Brigades des moudjahidines (branche militaire du mouvement des moudjahidines palestiniens) – Date de création : 2002
La brigade opère principalement à partir de Gaza mais ne dispose pas du même soutien financier que al-Qassam et al-Quds. Elle dispose également de cellules organisées en Judée Samarie.
- Brigades Jihad Jibril (branche militaire du Front populaire de libération de la Palestine – Commandement général) – Fondées : 1969
Cette brigade du FPLP opère à partir de la Syrie et de Gaza (avec quelques rapports d’activités au Liban). Elle a été principalement impliquée dans des attaques sporadiques jusqu’au 7 octobre.
- Lions’ Den (aucun lien officiel avec un parti ou une faction politique) – Création : 2022
Le groupe opère presque exclusivement depuis Jénine en Samarie et a créé un réseau d’informateurs et de systèmes d’alerte pour détecter et suivre les mouvements des FDI à Jénine et dans les environs.
- Bataillon de Jénine/Brigade de Tulkarem (formée comme une quasi-branche de la Brigade al-Quds par le Jihad islamique palestinien) – Fondée : 2021 (J) 2023 (T)
Ces deux groupes opèrent dans toute la Judée Samarie et regroupent des combattants d’autres brigades.
Les branches politiques de ces brigades ont des objectifs divers (parfois opposés), ce qui entraîne des guerres civiles, des assassinats et des arrestations de membres de factions. Ces dernières années, ces groupes ont commencé à s’unifier – par exemple, la « salle d’opérations conjointe palestinienne » (fondée en 2018).
Ces groupes se trouvent généralement dans des zones relativement sûres comme Gaza, le Liban et la Syrie, ce qui leur permet de constituer des forces militantes structurées (mais pas à l’abri des incursions des FDI). Récemment, des efforts ont été déployés pour établir de telles zones de sécurité, notamment à Jénine par le Lion’s den.
Les recherches menées dans le cadre de cet aperçu par Tal Hagin, analyste média, se sont appuyées sur des articles universitaires, des rapports de renseignements publics, des déclarations des brigades elles-mêmes, des rapports d’actualité et des avis d’experts.