Les diplomates des « accords d’Abraham » de Trump se réunissent à Bahreïn après la réunion avec Israël

Photo d'archive : Le ministre israélien des Affaires étrangères Yair Lapid, le secrétaire d'État américain Antony Blinken, le ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Shoukry, le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis Sheikh Abdullah bin Zayed bin Sultan Al Nahyan, le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita et le ministre bahreïni des Affaires étrangères Abdullatif bin Rashid Al Zayani lors d'une réunion au sommet du Negev Kibbutz Sde Boker dans la région du désert du Negev, dans le sud d'Israël, le 28 mars 2022. Photo avec l'aimable autorisation du ministère israélien des Affaires étrangères

Les discussions qui se tiendront à Manama, la capitale du Bahreïn, réuniront des représentants des ministères des Affaires étrangères des Émirats arabes unis, du Bahreïn et du Maroc – qui ont tous normalisé leurs relations avec l’État juif en 2020 – et de l’Égypte, qui a fait la paix avec Israël en 1979.

Les accords d’Abraham ont rendu furieux les Palestiniens, qui ont affirmé qu’ils marquaient une trahison d’un consensus arabe vieux de plusieurs décennies visant à isoler Israël jusqu’à ce qu’il accepte la création d’un État palestinien, avec sa capitale à Jérusalem-Est.

Washington a déclaré qu’il souhaitait que la réunion soit annuelle et qu’elle inclue l’Autorité palestinienne et la Jordanie, une autre nation arabe qui reconnaît et a signé la paix avec Israël.

M. Blinken a exprimé son ferme soutien aux accords d’Abraham, mais il avait averti, lors de la réunion du Néguev, qu’ils ne pouvaient remplacer la construction de la paix israélo-palestinienne – ce en quoi il a raison, mais cela ne couvre qu’une minuscule partie du conflit.

La réunion visera à approfondir la coopération dans des domaines tels que l’eau, le tourisme, la santé, l’énergie, la sécurité alimentaire et la sécurité régionale.

Les Etats arabes du Golfe ont également trouvé une cause commune avec Israël dans leurs relations tendues et le danger que représente l’État clérical terroriste chiite d’Iran.

La réunion

« servira également de jalon avant la visite attendue du président américain au Moyen-Orient », a déclaré le ministère israélien des Affaires étrangères dans un communiqué.

Le président Joe Biden se rendra en Israël, en Judée Samarie et en Arabie saoudite du 13 au 16 juillet, son premier voyage au Moyen-Orient depuis son entrée en fonction.

Une fois sur place, il assistera à un sommet du Conseil de coopération du Golfe avec les dirigeants de l’Arabie saoudite, des Émirats arabes unis, du Qatar, de Bahreïn, du Koweït et d’Oman, auxquels se joindront les dirigeants de l’Égypte, de l’Irak et de la Jordanie, a indiqué un responsable américain.

© Equipe de rédaction Israel247.org.

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Source : https://english.ahram.org.eg

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