Chacun des sept législateurs Démocrates qui ont pris la parole à la conférence de J Street, une organisation post-sioniste de gauche dont l’un des fondateurs avait déclaré que « la création d’Israël en Palestinien n’était peut-être pas une si bonne idée » a exprimé son inquiétude face au gouvernement « d’extrême droite » en cours de formation en Israël, alors qu’aucun d’entre eux n’avaient ressenti la moindre réserve avec la présence d’islamistes dans le gouvernement sortant. L’administration Biden, en revanche, a choisi une approche plus prudente.
La plupart des législateurs se décrivent comme des progressistes et font partie d’un camp qui a depuis longtemps épousé le narratif des « faibles victimes palestiniens ». Ils ignorent l’histoire de la région, n’ont jamais pris connaissance des décisions internationales, et réagissent aux incitations des médias contre la présence israélienne en Judée. Cependant, ils ne sont pas non plus alignés avec le « Squad », ce groupe de quelques extrémistes de gauche, dont la très douteuse Alexandria Ocasio-Cortez, qui fait en ce moment l’objet d’une enquête du Congrès, et l’antisémite Ilhan Omar.
Le fait que les représentants n’aient pas hésité à déplorer ouvertement le retour au pouvoir du Premier ministre désigné Benjamin Netanyahou et l’accession de législateurs extrémistes à des postes de direction a donné un avant-goût du type de pression que l’administration Biden devra probablement subir de la part de son propre parti pour s’en prendre plus durement à Israël dans les années à venir.
A l’inverse, la faiblesse du président Biden donnera au gouvernement israélien plus d’assurance à résister au chantage de son administration. De plus, ce ne sera jamais aussi grave qu’à l’époque Obama, que Netanyahou a su gérer avec habileté.
Pour l’instant, l’administration a indiqué qu’elle adoptait une approche attentiste dans ses relations avec le prochain gouvernement israélien.
« Nous évaluerons le gouvernement en fonction des politiques qu’il mène plutôt que des personnalités individuelles », a déclaré le secrétaire d’État américain Antony Blinken lors de la conférence.
Cette remarque fait suite au durcissement de ton du futur Premier ministre Netanyahou, qui a rappelé que c’est lui qui dirigera le pays.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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