Justice for Palestine et Alternative Jewish Voices, deux groupes antisémites, ont rapporté dimanche avec beaucoup de joie l’annonce du parti travailliste néo-zélandais au pouvoir qui, s’il est réélu le 14 octobre, reconnaîtra « l’État de Palestine » qui n’existe pas, en invitant le chef de la délégation générale de la Palestine à présenter ses lettres de créance en tant qu’ambassadeur en Nouvelle-Zélande.
Les travaillistes ont obtenu 50 % des voix lors des dernières élections, portant leur présence à la Chambre des représentants à 65 sièges. C’est la première fois depuis 1996 qu’un parti remporte suffisamment de sièges pour gouverner seul. Il s’agit d’une victoire écrasante, les travaillistes remportant « pratiquement tous les électorats » et obtenant le soutien des électeurs centristes. Le 19 janvier 2023, le Premier ministre Jacinda Ardern a annoncé sa démission en tant que chef du parti et Premier ministre, et Chris Hipkins l’a remplacée le 22 janvier.
La Nouvelle-Zélande rejoindrait ainsi les 139 États membres des Nations unies, sur 193, qui reconnaissent déjà la Palestine comme un État, alors qu’elle n’existe pas !
En réalité, certaines parties de la Judée et de la Samarie – les zones A et B, jouissent d’une autonomie sous le contrôle de l’Autorité palestinienne, établie à la suite des accords d’Oslo de 1994, tandis que la zone C est sous le contrôle d’Israël (c’est dans cette zone qu’Israël construit des logements et des villes en étant accusé de « colonisation » et de violer le droit international, alors qu’il se contente d’appliquer les accords proposés par l’OLP, donc de respecter le droit international). Et dans la bande de Gaza, le Hamas est au pouvoir depuis juin 2007, après avoir chassé par la force l’Autorité palestinienne et jeté certains de ses cadres politiques du haut des immeubles.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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S’ils sont réélus. Seulement si.
Ces politiciens gauchistes néo-zélandais ne devraient pas parler d’un « Etat palestinien » avant de pouvoir répondre aux questions suivantes concernant son histoire:
– d’où vient ce nom de Palestine ?
– quand et par qui a été fondée la Palestine ?
– quelles étaient ses frontières?
– quelle était sa capitale?
– quelles étaient ses principales cités ?
– quelle était sa langue officielle?
– quelle était sa religion?
– en quoi consistait son économie?
– quelle était sa monnaie?
– quelle forme de gouvernement avait-elle adopté?
– quels ont été ses chefs d’Etat?
Mais s’ils en sont incapables, qu’ils y mettent une sourdine une bonne fois pour toutes.