Les chefs de la sécurité israélienne se préparent à démissionner

le lieutenant-général Herzi Halevi. Photo : Utilisation selon l'article 27A de la loi sur le droit d'auteur

Le chef d’état-major général Herzi Alevi, le chef du Shabak Ronen Bar et le chef du renseignement militaire AMAN Aharon Haliva ont accepté la responsabilité du désastre du 7 octobre et prévoient de démissionner après la fin de la guerre, a rapporté le correspondant militaire de Hadashot 12, Nir Dvori, dans le cadre de l’émission Ulpan Shishi.

Il a toutefois souligné qu’il était difficile pour les chefs des services de sécurité de décider de la date des démissions en raison de la situation politique du pays. Selon Nir Dvori, les militaires aimeraient savoir qui nommera leurs successeurs.

Le rapport de Nir Dvori suggère que les chefs des services de sécurité préféreraient céder le pouvoir à un nouveau gouvernement qui ne serait pas responsable du désastre militaire et qui pourrait être formé après des élections anticipées (autrement dit, un gouvernement sans Netanyahou). La Commission électorale israélienne préparerait déjà les élections de cette année et se serait déjà occupée de commander les bulletins de vote.

Parmi les dirigeants politiques israéliens, seul le ministre de la Défense Yoav Gallant a accepté la responsabilité de l’échec catastrophique du 7 octobre : il est le plus directement connecté à l’armée israélienne. Et une déclaration de responsabilité suggère une démission après la fin de la guerre.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahou n’a pas accepté la responsabilité du désastre et a exprimé son intention de rester en fonction.

Quitter la version mobile