L’épouse du monstre Marwan Barghouti fait pression sur le monde entier pour le faire libérer, puis diriger l’Autorité palestinienne

Marchant Barghouti célébré par les communistes de la mairie de Stains

L’épouse de Marwan Barghouti, figure emblématique du Fatah et archi-terroriste emprisonné, s’emploie activement à obtenir un soutien mondial en faveur de la libération de son mari d’une prison israélienne, afin de lui permettre de succéder à Mahmoud Abbas à la tête de l’Autorité palestinienne, a rapporté mardi le quotidien Haaretz.

Fadwa Barghouti a rencontré à plusieurs reprises une série de dirigeants internationaux et arabes de haut rang, selon le rapport, citant notamment le ministre jordanien des Affaires étrangères Ayman a-Sfadi, le ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Shukri, le secrétaire général de la Ligue arabe Ahmed Abu al-Gheit et le vice-ministre russe des Affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov.

Marwan Barghouti purge plusieurs peines de prison à vie pour son implication dans des meurtres et des attentats terroristes contre des Israéliens pendant la seconde Intifada. Grâce au nombre de morts juifs dont il est responsable, il est une figure de proue des gauches de tous les pays. Et il est régulièrement cité dans les discussions entourant la transition après Abbas, et est même considéré comme un favori, en particulier par la jeune génération.

En 2021, Fadwa Barghouti a rencontré le chef terroriste du Hamas, Ismail Haniyeh, après qu’il lui a promis que son mari serait en tête de la liste des prisonniers dans tout futur accord d’échange de prisonniers.

Depuis des années, les spéculations vont bon train quant à l’identité du successeur d’Abbas, âgé de 87 ans, ce qui suscite un vif intérêt au niveau international. Tout successeur devra être un membre du Fatah, mais il aurait besoin du soutien des autres nations arabes de la région.

Le Fatah est convaincu que les élections au sein de l’Autorité palestinienne, si elles ont lieu, pourraient servir de catalyseur à la pression internationale exercée sur Israël pour qu’il libère Barghouti.

Cependant, avec Abbas à la tête de l’AP et la guerre entre le Fatah et le Hamas, les chances d’élections à court terme sont minces.

La succession d’Abbas suscite des inquiétudes croissantes quant à la possibilité d’un bouleversement en Judée et en Samarie après l’élection d’Abbas, avec la crainte que des milices armées ne commencent à influencer les politiques publiques. Depuis les dernières élections de 2006, aucune autre élection n’a eu lieu au sein de l’Autorité palestinienne.

La semaine dernière, les pourparlers de réconciliation entre le Fatah et son rival, le Hamas, ont une nouvelle fois échoué. M. Abbas a rencontré le chef du Hamas, Ismail Haniyeh, en Turquie afin d’envisager une gouvernance « d’unité nationale » et de mettre un terme au différend de longue date né après la victoire du Hamas aux élections législatives de 2006.

Le Hamas a refusé d’accéder à l’appel d’Abbas à soutenir une « résistance populaire pacifique » contre Israël. Le groupe terroriste a également affirmé son refus de reconnaître tout programme politique qui reconnaîtrait Israël ou les accords signés entre Palestiniens et Israéliens au cours des trente dernières années.

Et c’est avec eux que des dirigeants politique demandent à Israël d’accepter la création d’un Etat pour régler le problème !

© Equipe de rédaction Israel247.org.

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