Le secrétaire général de l’ONU convoque le Conseil de sécurité afin de protéger le Hamas

Le secrétaire général de l'ONU, António Guterres, visite un tunnel terroriste du Hamas dans le sud d'Israël, accompagné de l'ambassadeur israélien Danny Danon et du chef d'état-major adjoint de Tsahal Aviv Kochavi, le 30 août 2017.

Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunit ce vendredi pour une réunion d’urgence après que le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a demandé aux 15 membres du Conseil de sécurité « d’utiliser toute leur influence pour empêcher une catastrophe humanitaire dans la bande de Gaza ». Il veut d’urgence arrêter Israël avant qu’il ne parvienne à éliminer le Hamas.

C’est la première fois que M. Guterres utilise l’article 99 de la charte des Nations unies, qui lui permet de soumettre toute question à l’examen du Conseil de sécurité. Mercredi, le secrétaire général de l’ONU a appelé à un “cessez-le-feu humanitaire”, mot de code pour empêcher Israël de riposter aux terroristes et de permettre à ces derniers de se regrouper et se renforcer pour la suite des attaques.

Son initiative est intervenue pendant l’offensive rapide et couronnée de succès des FDI dans le sud de la bande de Gaza, où les combattants du Hamas choisissent de se rendre en masse, selon l’armée.

En ce moment décisif, le seul espoir des chefs du Hamas est une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies qui arrêterait les FDI.

Les États-Unis sont les seuls à pouvoir empêcher l’adoption de cette résolution désastreuse pour la sécurité à court et moyen terme, et la protection des citoyens israéliens (et des arabes de Gaza, même si moins mon problème).

La déclaration du conseiller adjoint à la Sécurité nationale, Jonathan Feiner, après l’entretien de M. Netanyahou avec le président Biden, semble indiquer que l’Amérique opposera son veto.

“Nous n’avons pas imposé de limite à Israël pour mettre fin à l’opération à Gaza. Nous ne leur avons pas dit ‘Maintenant, vous devez arrêter’ – nous ne nous comportons pas de cette manière. Nous avons une grande influence sur la manière dont l’opération est menée. Notre objectif est de faire en sorte que le Hamas ne reste pas au pouvoir à Gaza. C’est un objectif légitime après ce qui s’est passé le 7 octobre et parce que le Hamas doit cesser de représenter une menace pour Israël. Cet objectif n’a pas encore été atteint, c’est pourquoi nous n’avons pas exigé d’Israël qu’il cesse ses activités et nous n’avons pas demandé de cessez-le-feu”, a déclaré M. Feiner.

© Jean-Patrick Grumberg pour Israël24 7.org

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