President Herzog:
« Bonjour, Monsieur le Secrétaire, bienvenue à nouveau en Israël.
Je dois dire que nous avons l’impression que vous faites partie de notre nation en venant ici, encore et encore, et en manifestant votre grande amitié et votre soutien à l’État d’Israël, et nous vous en sommes vraiment reconnaissants.
Au cours des dernières 24 heures, nous avons été témoins d’attaques terroristes menées par des terroristes palestiniens.
- Nous avons perdu Gidon Peri, un homme de 38 ans, père de trois enfants, mari, amateur de musique, qui allait travailler dans une usine et que l’un de ses amis a décidé d’assassiner, simplement parce qu’il était juif et israélien. Une très grande tragédie.
- Hier soir, nous avons assisté à un attentat terroriste majeur présumé à Tel Aviv, qui fait l’objet d’une enquête, avec un kamikaze possible,
- et ce matin, nos soldats ont été attaqués à Ya’ara – Ya’ara est à la frontière avec le Liban – par des terroristes du Hezbollah avec des drones, et des informations indiquent que nous avons possiblement subi des pertes.
Nous examinons la situation, et c’est ainsi que nous vivons ces jours-ci.
Nous sommes entourés par la terreur aux quatre coins du monde et nous nous défendons en tant que nation résistante et forte, ce qui se reflète également dans l’attitude du Hamas dans les négociations pour la libération de nos otages. Car il ne faut pas oublier le refus, le refus catégorique – et je suis vos déclarations à ce sujet depuis des mois – mais en fin de compte, les gens doivent comprendre que tout commence par un refus du Hamas d’aller de l’avant.
Nous continuons simplement à espérer que nous pourrons avancer dans les négociations menées par les médiateurs. Je tiens à remercier les États-Unis, l’Égypte et le Qatar pour les efforts qu’ils déploient au nom de cette noble cause. Il n’y a pas de plus grand objectif humanitaire, et il n’y a pas de plus grande cause humanitaire que de ramener nos otages chez eux, comme ils auraient dû le faire depuis longtemps. Nous voulons qu’ils rentrent chez eux le plus rapidement possible. Il n’y a pas de plus grande prière, ni de plus grand espoir, ni de plus grand effort pour faire tout ce qui est possible pour les ramener chez eux. C’est d’ailleurs la priorité des affaires mondiales ces jours-ci, comme le montre la résolution du Conseil de sécurité que vous avez présentée et adoptée, Monsieur le Secrétaire, dans une étape historique, ainsi que, bien sûr, les conclusions de tous les dirigeants du monde au sein du G7 sur cette question.
Faisons donc de notre mieux et déployons tous nos efforts pour les ramener chez eux, tout en protégeant les intérêts sécuritaires d’Israël.
Enfin, Monsieur le Secrétaire, je tiens à remercier le président des États-Unis d’Amérique.
Mon bon ami, le président Joe Biden, l’administration, les dirigeants des États-Unis pour le soutien qu’ils apportent à Israël en ces temps très difficiles et compliqués.
Vous avez réuni une coalition très puissante et impressionnante d’armées, de marines et de puissances qui sont là pour protéger les intérêts de la coalition des nations qui veulent aller vers la paix et un avenir meilleur au Moyen-Orient, contre l’empire du mal, qui commence et émane de Téhéran. Je tiens à vous remercier personnellement et à remercier le président d’avoir montré et projeté sa puissance dans cette région, car le message doit être clair : personne ne doit attaquer Israël ou se mêler de notre droit clair et inhérent à l’autodéfense. Merci beaucoup.
Le secrétaire Blinken :
« Monsieur le Président, merci beaucoup. C’est toujours un plaisir d’être avec vous et de revenir en Israël. C’est ma neuvième visite depuis le 7 octobre en Israël et au Moyen-Orient. C’est un moment décisif, probablement la meilleure, voire la dernière occasion de ramener les otages chez eux, d’obtenir un cessez-le-feu, et de mettre tout le monde sur la voie d’une paix et d’une sécurité durables.
Je suis ici dans le cadre d’un effort diplomatique intensif, sur les instructions du président Biden, pour tenter d’amener cet accord à la ligne du finish. Il est temps d’y parvenir. Il est également temps de veiller à ce que personne ne prenne de mesures susceptibles de faire dérailler ce processus. Nous veillons donc à ce qu’il n’y ait pas d’escalade, pas de provocations, pas d’actions qui pourraient nous éloigner de la conclusion de l’accord ou, en fait, de l’escalade du conflit vers d’autres lieux et avec une plus grande intensité.
Je sais qu’il s’agit d’un moment délicat pour Israël.
Nous sommes profondément préoccupés par la possibilité d’attaques venant de l’Iran, du Hezbollah et d’autres sources, et comme vous l’avez entendu dire par le président, les États-Unis prennent des mesures décisives pour déployer des forces ici, pour dissuader toute attaque et, si nécessaire, pour se défendre contre toute attaque.
Mais l’objectif de ma visite est avant tout de récupérer les otages et d’obtenir un cessez-le-feu. Il est temps pour tout le monde de dire oui et de ne pas chercher d’excuses pour dire non.
Je me réjouis de voir le Premier ministre, le ministre de la Défense et d’autres hauts fonctionnaires, c’est toujours un plaisir de commencer la journée avec vous.