Le président du conseil d’administration de Ben & Jerry’s élu « antisémite de l’année »

Photo © Paul Zerah

Qui l’eut cru ? En plus de ses deux fondateurs, deux juifs de gauche antisionistes, la présidente du conseil d’administration de Ben & Jerry’s ne vaut pas mieux, et est élue « antisémite de l’année » lors d’un concours organisé par StopAntisemitism.

Anuradha Mittal, présidente du conseil d’administration de Ben & Jerry’s et vice-présidente de la fondation à but non lucratif du fabricant de crème glacée, a été élue « antisémite de l’année » lors du troisième concours annuel organisé par l’organisme de surveillance StopAntisemitism,

L’organisation a dit que Mittal est la force motrice derrière la décision de Ben & Jerry’s, l’été dernier, de boycotter Israël en cessant de vendre ses produits en Judée et en Samarie.

Mittal soutient également le mouvement antisémite BDS, selon l’organisation de surveillance, et elle avait fait pression pour que Ben & Jerry’s boycotte l’ensemble de l’État d’Israël, et pas seulement la Judée Samarie, ce qui avait été rejeté par la société mère Unilever.

« Il doit y avoir des conséquences pour ceux qui crachent la haine et le fanatisme contre le peuple et la nation juifs », a déclaré la fondatrice et directrice exécutive de StopAntisemitism, Liora Rez. « Être finaliste de ce concours annuel est l’une de ces conséquences ».

« Pour nous et pour les électeurs, Mittal est clairement l’antisémite de l’année 2021 », a ajouté Rez.

« Le boycott de Ben & Jerry’s est d’une partialité éhontée, et l’engagement de Mittal à promouvoir son programme antisémite et anti-Israël est déplorable. »

Ben & Jerry’s avait provoqué un tollé en annonçant, le 19 juillet, qu’il cesserait de vendre ses glaces en Judée et en Samarie à l’expiration de leur contrat.

En réponse à cette annonce, plusieurs États américains ont annoncé qu’ils se désengageraient d’Unilever, et des centaines de millions de fonds de pension investis dans la société ont effectivement été retirés par l’Etat du New Jersey, de l’Arizona, de la Floride, du Texas, de l’Illinois et de New York.

Ben Cohen et Jerry Greenfield, les cofondateurs d’extrême gauche de Ben & Jerry’s, ont insisté sur le fait que la décision d’Unilever d’arrêter de vendre la crème glacée en Judée et Samarie n’est pas un boycott d’Israël. Il y en a, la mauvaise foi ne les étouffe pas.

« Je suis fière que Ben & Jerry’s ait pris position pour mettre fin à la vente de ses glaces dans le territoire palestinien occupé », a tweeté Mittal fin juillet.

Cette action n’est pas antisémite. Je ne suis pas antisémite. La haine ignoble qui a été lancée contre moi ne m’intimide pas. Travaillez pour la paix, pas pour la haine ! » a-t-elle ajouté, une illustration claire de ce trait de caractère que Freud a mis en valeur, et qui consiste à reprocher précisément aux autres les turpitudes dont on est soi-même coupable.

Qu’elle soit fière d’être l’antisémite de l’année : la haine ignoble, c’est elle qui en est l’auteur.

© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org

Source : StopAntisemitism

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