Le nouveau Premier ministre israélien s’est rendu mardi à l’improviste à la frontière avec le Liban, menaçant de déclencher une réponse militaire à ce qu’il a qualifié d’agression « inacceptable » de la part du Hezbollah libanais.
Cette visite est intervenue à un moment où les tensions avec le Hezbollah, le groupe terroriste lourdement armé par l’Iran, qui a combattu Israël pendant une guerre d’un mois en 2006, se sont accrues.
- Lundi, Israël a intercepté un drone qui avait traversé le territoire libanais.
- La semaine dernière, le chef du Hezbollah a menacé Israël d’une escalade militaire si un différend sur une frontière maritime n’était pas résolu en faveur du Liban.
- Au début du mois, l’armée israélienne a abattu trois avions sans pilote lancés par le Hezbollah en direction d’une zone où une plate-forme gazière israélienne a été récemment installée en mer Méditerranée.
Le Hezbollah a confirmé avoir lancé trois drones non armés vers la zone maritime.
« Israël est prêt à agir contre toute menace », a déclaré Yair Lapid, qui a pris la tête du gouvernement intérimaire d’Israël le 1er juillet. « Nous n’avons aucun intérêt à l’escalade, mais l’agression du Hezbollah est inacceptable et risque d’entraîner toute la région dans une escalade inutile. »
Il était accompagné du ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, et de hauts responsables militaires lors de sa tournée dans la région.
Dans un discours prononcé la semaine dernière, le chef du Hezbollah a déclaré que le Liban devrait être en mesure d’extraire du pétrole et du gaz dans les eaux libanaises et a averti que l’envoi des drones était « un modeste début de ce vers quoi la situation pourrait tendre. »
Le Liban affirme que le champ gazier de Karish est un territoire contesté, tandis qu’Israël, s’appuyant sur les cartes officiellement reconnues par l’ONU, affirme qu’il se trouve dans ses eaux économiques internationalement reconnues. Les États-Unis jouent un rôle de médiateur dans les négociations indirectes depuis octobre 2020.
Lorsqu’il était Premier ministre, Benjamin Netanyahou a évité tout conflit avec le Hezbollah.
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