Le sectaire est aveugle à la réalité et s’accroche à des préjugés dogmatiques inflexibles menant à l’imposture.
Dans un article intitulé « Pour qui voter ? », dans Causeur, Mr. Richard Prasquier, ancien président du CRIF, vient de s’exprimer en faveur d’un rejet de ce qu’il qualifie des « extrêmes » renvoyés dos à dos.
Ces « extrêmes » qu’il rejette sont la gauche associée au LFI et le RN.
En cela, il reprend mot pour mot les termes mêmes du discours macronien et préconise donc pratiquement un soutien final à la coalition macroniste « centriste » considérée, elle, comme « non extrême » et donc comme proprement « républicaine ».
Tout cela constitue une imposture, car le RN, et Marion Maréchal aussi, qui condamnent clairement le Hamas et soutiennent Israël dans sa guerre de défense ne sont tout simplement pas « extrémistes ».
Une imposture concernant la qualificatif « d’extrémiste »
Il s’agit, ni plus ni moins, de la part de Mr. Richard Prasquier, d’une adhésion au régime mondialiste macronien de « l’en même temps », qui a désindustrialisé la France, l’a endettée vertigineusement, au delà du supportable, et a favorisé une immigration arabo-musulmane massive, travaillée par une haine d’Israël et un anti-judaïsme brûlants.
De plus, Macron a fait la preuve de son extrémisme radical, en répétant les chiffres et mensonges du Hamas sur les « massacres de civils », en excluant Israël du Salon de l’armement Eurosatory, en votant contre Israël aux Nations Unies, en prenant le parti des terroristes contre leurs victimes, en refusant de défiler contre l’antisémitisme, etc.
Le président actuel du CRIF, Yonathan Arfi, se prête aussi à cette imposture grossière, position que j’ai déjà critiquée dans mes articles par le passé.
Après avoir évidemment critiqué l’ultra-gauche ouvertement pro Hamas, M. Prasquier s’en prend aussitôt à la droite patriote et souverainiste, au RN, en mentionnant les déclarations antisémites de J-M. Le Pen, fondateur du Front National, et sa visite à Saddam Hussein, en 1990, il y a donc 34 ans, cela pour tenter de disqualifier le Rassemblement National de 2024, pourtant seul parti à s’exprimer clairement, à l’Assemblée Nationale, en soutien à Israël et contre l’antisémitisme et l’antisionisme haineux, attisés par les islamo-gauchistes de Mélanchon et par les va et viens de Macron qui ne veut pas défiler contre l’antisémitisme, et qui accuse en passant Israël de « massacrer des civils ».
Contrairement aux Klarsfeld, père et fils, par exemple, qui choisissent de « faire confiance », M. Prasquier met en doute la sincérité du RN à ce sujet.
Mais en fait, par sectarisme, M. Prasquier reste aveugle aux événements majeurs des dernières décennies, événements qui ont profondément modifié la donne, et maintenant, en conséquence, la réalité lui échappe.
Il est prisonnier de ses certitudes routinières !
Avec le ministre macroniste Darmanin, Mr Richard Prasquier tient donc absolument à ce que le RN reste antisémite (malgré lui ?), cela afin de perpétuer le « cordon sanitaire » qui coupe en deux la droite patriote et conservatrice, majoritaire dans le pays, et l’empêche d’accéder au pouvoir…
Une modification radicale, pourtant, de la relation de l’église avec le Judaïsme et avec les juifs.
Certes, en France, « fille ainée de l’Eglise », les milieux conservateurs ont été longtemps influencés par l’enseignement antisémite de l’église, avec ses juifs « perfides » et « déicides », avec des conséquences épouvantables et inhumaines, à travers les siècles, jusqu’à la Rafle du Vel d’Hiv de. juillet 1942.
Car le « poète » Maurras avait déclaré :
» Il y a des juifs très gentils, il y en a de très savants, il y en a même de généreux….. mais de gré ou de force, ou autrement, un juif traîne après soi un régiment de juifs, et quand les juifs se trouvent quelque part, il faut qu’ils détruisent. »
J-M. Le Pen était l’héritier grossier de cette longue et sordide tradition antisémite.
Mais, après le génocide monstrueux de la Shoah, après l’ouvrage majeur de l’historien Jules Isaac, dans son « Jésus et Israël » de 1946, et après son dialogue avec le Vatican, la déclaration Nostra Aetate de Vatican II, en 1965, a consacré une modification radicale de la relation de l’Eglise avec le Judaïsme et avec les juifs.
La mention odieuse des juifs « perfides » et « déicides » a été supprimée du culte catholique.
« Du fait d’un si grand patrimoine spirituel, commun aux chrétiens et aux Juifs… »
l’Eglise veut désormais « encourager et recommander la connaissance et l’estime mutuelles entre juifs et chrétiens ».
Cette évolution majeure ouvre un champ nouveau de rencontre et d’amitié judéo-chrétienne, d’autant plus indispensable que juifs et chrétiens (tous des « dhimmis » inférieurs, devant être humiliés, en attendant leur conversion à l’Islam, « de gré ou de force », selon la doctrine islamique.. ) sont tous directement menacés, au même titre, par le Djihad meurtrier.
Au nom d’Allah :
Le Djihad est venu faire couler le sang en France, au nom d’Allah, dans une longue suite ininterrompue d’attaques, d’égorgements, de décapitations, de viols, de tortures, de massacres de masse, contre des femmes, des enfants, des vieillards, des foules, des juifs, des curés célébrant la Messe, des policiers assassinés devant leur enfant…
Les gouvernements français successifs ont certes pris soin de minimiser l’information sur ces horreurs, d’en dissimuler et d’en masquer l’atrocité, de censurer le nom de leurs auteurs, par crainte d’un réveil de « l’islamophobie » (étymologiquement : crainte légitime d’un fanatisme meurtrier et conquérant) assimilée abusivement à du racisme, condamnable, lui, et illégal.
En France, nous n’avons jamais vu de photos ou documents rendant compte des massacres de type génocidaire du Bataclan, de Nice ou autres, mais lorsque les israéliens ont diffusé les vidéos triomphales filmées par les bourreaux même du Hamas, lors du pogrom d’une sauvagerie et d’une cruauté insoutenable du 7 octobre, les Français se sont souvenus du Bataclan et de Nice et de toutes les abominations perpétrées au nom d’Allah sur le sol français.
Une prise de conscience :
Les Français ont donc finalement réalisé que c’était notre civilisation commune, judéo-chrétienne, celle de l’amour du prochain, de la Liberté, de la Justice, et de la Dignité de chaque être humain, « créé à l’image de Dieu », qui était menacée par une violence barbare, au Bataclan le 13 novembre 2015, comme le 7 octobre 2023 en Israël.
Car cette violence qui ne recule devant aucune horreur dans son projet de soumission universelle du Dar El Harb (maison de la guerre…) au Dar El Islam (règne islamique universel…) vise à imposer une soumission brutale à la Charia inégalitaire.
Cette prise de conscience nouvelle d’une menace islamique commune, contre juifs et chrétien, est sincère et tout à fait compréhensible et respectable, notamment au RN, et elle explique son soutien déclaré aux juifs et à Israël, le seul à l’Assemblée Nationale.
Marion Maréchal a aussi exprimé un soutien sans failles à Israël, mensongèrement accusée de « massacres de civils » (par Macron!) et de « génocide », alors que son combat contre le Hamas et les agents criminels de la dictature islamiste d’Iran est on ne peut plus légitime.
C’est donc une véritable solidarité civilisationnelle qui se met en place, avec les conservateurs et patriotes français.
Elle émerge sous la pression et l’évidence des événements mêmes, solidarité que M. Prasquier croit habile de nier, alors qu’elle offre notre seul espoir!
Comment peut-on être aveugle et opposé à ce point à une évolution favorable et éminemment souhaitable, à une indispensable solidarité civilisationnelle judéo-chrétienne en pleine éclosion ?
Où se situe le véritable « extrémisme » ?
Les patriotes conservateurs, du RN, de L. R. ou de Reconquête, qui souhaitent la tenue de référendums, pour libérer la France du carcan de la justice « européenne » du CEDH, pour rendre sa souveraineté au pays, et lui permettre de conserver sa culture et son identité, sont abusivement étiquetés « Extrême Droite », par ceux-là même, Yonathan Arfi ou Richard Prasquier, qui soutiennent le Macronisme extrémiste, massivement immigrationiste, avec islamisation de larges portions de notre territoire national, et abandon de notre souveraineté à une impératrice non élue, Mme Ursula Von der Leyen, pour un projet on ne peut plus extrême, wokiste, pandemiste, transgenriste, mondialiste, palestiniste et réchauffiste, de dé-civilisation radicale de tout le continent européen et de guerre totale contre la Russie, pour le compte de la CIA et de l’OTAN.
Un ultra-centre macronien extrémiste, donc, complice, et pourvoyeur, par une immigration arabo-musulmane massive, de l’ultra gauche mélanchonienne palestiniste et de ses compères djihadistes, et que seule une large coalition de patriotes conservateurs sera en mesure de repousser victorieusement !
« … Éric Zemmour en perdition électorale. » ?
Le CRIF, le « grand rabbin » et les juifs de cour, dans les petits papiers de Macron, avaient abusivement diabolisé et insulté Eric Zemmour, en 2022. 1
Le « grand rabbin » Korsia, est tout en courbettes devant un Macron qui vote régulièrement contre Israël aux Nations unies.
Macron vote avec l’Algérie, avec le Pakistan et l’Iran, et avec pires dictatures, contre Israël, seule démocratie du Moyen-Orient.
Et Korsia a osé traiter d’antisémite Eric Zemmour qui condamne, lui, ces votes indignes de la France macronienne.
« Perdition électorale » selon M. Richard Prasquier ?
Mais Reconquête, parti tout jeune, bénéficiant néanmoins du plus grand nombre d’adhérents, a pourtant réussi son pari de faire élire ses députés au Parlement européen, en obtenant 5 sièges, presque autant donc que la Droite (6 sièges) héritière du Gaullisme !
Une victoire donc, et absolument pas une « perdition électorale », mais Richard Prasquier s’obstine néanmoins à exprimer son mépris pour Eric Zemmour.
Ce mépris de Prasquier pour Eric Zemmour est d’autant plus incompréhensible qu’il faudrait justement voter pour Reconquête, afin d’obtenir sa présence à l’Assemblée, pour une vraie coalition de droite, avec LR aussi, et pas seulement une boutique Le Pen, seule à décider et éventuellement à se tromper ici ou la…
La majorité silencieuse ne veut plus de « l’en même temps » immigrationiste de Macron, ni de l’Islamo-gauchisme haineux de Mélanchon : elle devrait porter au pouvoir une vraie coalition de droite conservatrice, et c’est pourquoi le vote pour Reconquête est souhaitable !
Conclusion :
M. Richard Prasquier se prête à une imposture grossière en basculant le qualificatif d’extrême :
- de l’extrémiste Macron, immigrationiste de masse, allié objectif aux terroristes, dont il répète les mensonges, et allié au LFI dont il pourvoie la clientèle électorale, et ennemi d’Israël, qu’il boycotte au salon Eurosatory et condamne aux Nations Unies, en aboyant avec les loups…
- Vers le RN et Marion Maréchal, qui condamnent clairement les terroristes eux, et soutiennent leurs victimes, dans leur guerre de défense légitime, ce qui est le contraire de l’extrémisme !
© Jean-Loup Mordekhaï Msika