Le major Tzur Shafi, l’un des héros du renseignement de la guerre du Kippour, trouve des liens alarmants entre les fautes d’hier et d’aujourd’hui.
Le major Tzur Shafi, commandant du renseignement à l’avant-poste d’Arbel pendant la guerre du Kippour, dénonçait déjà les suprémacistes des services de renseignement, qui savent tout mieux que tout le monde, prennent tout le monde de haut, et refusent toute remise en question de leur dogme.
Shafi, un lieutenant, membre de l’unité qui deviendra plus tard la prestigieuse unité 8200, discerna en 1973 des signes indiquant une guerre imminente à la frontière nord. Afin de faire remonter les informations qu’il avait accumulées, il contacta le commandant de l’unité du Nord, Hagai Man, et lui révéla des informations qu’il n’était pas autorisé à lui transmettre.
En même temps, il prépara l’avant-poste en vue d’une attaque syrienne, prépara le bunker pour qu’il fonctionne, et après le début de l’attaque syrienne, son équipe continua sous sa direction à fournir des renseignements. De plus, lorsqu’il arriva à l’avant-poste de Majd 12 avec l’ordre d’évacuer, Tzur répondit qu’il ne recevait pas d’ordres de sa part et choisi de rester avec ses soldats pour défendre l’avant-poste.
Tzur dit qu’il n’a aucune réclamation contre l’unité 8200 qui a reçu de lui tous les documents dans lesquels il insistait sur les faits qu’une guerre approchait.
« Dans l’unité 8200, ils en ont parlé, mais Eli Zaira n’était prêt à entendre personne d’autre, il traitait tout le monde comme des moutons, et les moutons devaient garder le silence. » Lui-même s’est vu refuser le grade de capitaine uniquement parce qu’il avait prévenu du danger. Yoel Ben Porat, le commandant de l’unité, prit ses avertissements au sérieux, mais ne pu empêcher les retards de la riposte.
« Cela me dérange que l’histoire se répète », dit-il, affirmant que « autant le 7 octobre qu’avant la guerre du Kippour, les gens sur le terrain ont fait le travail correctement, mais pas celui qui a reçu le rapport ».
Alors qu’il donne des conférences à la prochaine génération de membres du renseignement et se concentre sur les leçons qui auraient dû être tirées de la guerre du Yom Kippour et des jours qui l’ont précédée, Tzur Shafi dit qu’il était certain à ses yeux que c’est ainsi que les choses se passent dans la pratique, et que les leçons n’ont pas été apprises.
Le message qu’il veut transmettre aux officiers et aux agents du renseignement est que « à la lumière de nos leçons, dès qu’ils croient en quelque chose, ils ne laissent personne parler – comme ils l’ont fait avec moi – et dans le sud, ils leur ont dit de se taire ».
« Si quelqu’un au-dessus de vous n’accepte pas de vous écouter, allez voir son commandant, et si son commandant ne veut pas vous écouter, alors allez voir le commandant du commandant, et sinon, appelez-moi… »
Shafi dit que Yoel Ben Porat, commandant de l’unité 8200, était considéré comme un lépreux par Eli Zaira, et qu’il a ensuite regretté de ne pas s’être allongé sur la route pour arrêter la voiture du chef d’état-major pour lui apporter cette information et s’est réellement senti coupable pour cela. Selon Shafi, Ben Porat a payé ce sentiment dans sa vie.
Est-il possible d’éviter la prochaine erreur qui viendra ?
Shafi l’espère, mais affirme encore une fois que « exactement les mêmes erreurs se sont produites », et que la source de ces erreurs est « le mépris pour les soldats et les officiers qui font le travail sur le terrain ».
[Pour le 7 octobre], « ils ont manqué de respect envers ceux qui travaillent sur le terrain et [n’ont pas écouté] leurs avertissements », ce qui est inacceptable selon lui.
« Le péché de l’orgueil a encore frappé. Arrogance et confiance en soi excessive. C’est exactement ce qu’Eli Zaira a fait régner à Amman à l’époque. Tous les gens qui l’entouraient avaient terriblement peur de lui. »
Pour les événements qui ont précédé le 7 octobre, les choses sont encore floues et devront être étudiées, mais la trame commence à apparaître avec plus de clarté.
un élément ressort avec flagrance: il existe bel et bien une cinquième colonne qui œuvre en secret pour la destruction d’Israël. Qui sont ses composants? au premier abord les gauchistes auront beau jeu de dénoncer Netanyahou et sa clique.
Mais en géo-politique, rien n’arrive par hasard, et « La permanence du ressentiment guide la politique des États dans le temps long de l’histoire », on peut d’ores et déjà accuser sans trop se tromper que l’équipe d’ Ehud Barak, vous savez, celui qui a avoué s’être rendu plus de 35 fois chez son ami Epstein avant que celui-ci ne fut suicidé, ainsi que Lapid, tous deux organisateurs et/ou profiteurs des longues soirées de manifestations qui ne furent rien d’autre qu’une tentative de putsch civil! il y a fort à parier disais-je que ces 2 énergumènes soient impliqués dans cette fameuse 5ème colonne, avec, bien entendu, l’aide à l’intérieur de certains des services secrets, et de l’extérieur, l’aide et l’assistance du clan SOROS, ennemi juré des juifs et de l’état d’Israël. Je rajouterais, à la lumière de certaines lecture d’histoire contemporaine, les planificateurs jésuites du Vatican, qui rêvent encore au grand « Pan Arabisme: un immense état allant du Maroc à l’Egypte d’un côté et, de l’autre coté, des « États-Unis du Levant » avec comme composants: Le Liban, la « Palestine » débarrassée de ses juifs, la Jordanie, la Syrie et l’Irak.
Il sera donc nécessaire, à mon humble avis d’effectuer un puissant nettoyage en profondeur des « écuries d’Augias » dès la guerre achevée. Mais saurons-nous trouver « l’Héraclès » qui se portera volontaire pour effectuer ce travail titanesque?
Je ne suis pas certain qu’il soit nécessaire d’évoquer un quelconque complot à la lecture de cet article (sans nier ni se prononcer sur les campagnes de déstabilisation qui sont avérées par ailleurs.
Le phénomène décrit par l’agent Tzur Shafi se remarque dans de nombreuses organisations, civiles ou militaires, dès lors qu’il y a suffisamment de niveaux hiérarchiques pour que plusieurs couches bureaucratiques soient composées de personnes à la fois coupées du terrain, et soucieuses de contorsions et d’intrigues pour s’élever encore bien plus haut. En outre, plus ces inoccupés intriguants sont nombreux, plus il y a de risques d’y voir des personnalités problématiques (types « narcisses » : les apparences, le boniment, les fausses assurances, plutôt que l’efficacité). Ca suffit à expliquer une culture de l’immobilisme et du déni, des habitudes prises allant contre le service lui-même, etc. J’en connais des exemples dans les hôpitaux, les facultés, et même les musées, en France, et ce tableau n’est pas l’oeuvre d’une colonne ni d’une ligne.
Nous sommes d’accord. Il n’y a pas d’éléments permettant d’imaginer un complot, mais une constatation de répétition de 73. Et vous avez raison de dire que cela existe partout. Cependant, et Sébastian Gorka, ancien conseiller du président Trump l’avait très bien expliqué et il avait raison, Israël est un tout petit pays qui n’a pas droit à la moindre erreur.
Il est évident que je n’ai pas de preuves, et si je n’en avais eu qu’une, je me serais fait un devoir de la publier. On sait que tout le monde espionne tout le monde, et vous ne remettez pas en cause les velléités des uns et des autres (Soros, Vatican) à détruire Israël. Surtout l’Iran qui cherche à mettre un pied en Méditerranée avec pour prétexte l’exploitation de gaz découvert devant gaza.
Mais je n’aurai de cesse de chercher des preuves, jusqu’à en trouver. Merci pour vos remarques, elles m’encourage à aller de l’avant.