Selon l’avis du parquet militaire, infiltré par la gauche depuis de longues années, seuls les membres des ailes militaires du Hamas et du Jihad peuvent être visés.
Channel 12 News rapporte que même si un membre du Hamas est armé, l’interprétation très large du droit international par l’accusation militaire ne permet pas de l’éliminer.
Le fait d’être membre des services du Hamas, comme un maire, un chef de district ou un haut fonctionnaire, ne permet pas de l’éliminer, à moins qu’il ne soit prouvé qu’il s’est engagé dans le terrorisme.
Selon le porte-parole de l’IDF,
« Conformément aux directives politiques [directives de qui ? De quand ? Lesquelles ?], l’IDF a attaqué et continue d’attaquer de nombreux éléments du gouvernement qui participent aux activités terroristes du Hamas et qui constituent des cibles légitimes d’attaque en vertu du droit international.
Pendant la guerre, les FDI ont attaqué des individus armés qui représentaient une menace pour les forces des FDI, y compris des membres de la police du Hamas.
Cependant, il a été rapporté que dans l’interprétation très large du droit de la guerre par le parquet militaire, celui-ci affirme qu’en temps de guerre, seules les personnes appartenant à la force combattante peuvent être délibérément tuées.
L’assassinat ciblé est une mesure préventive, pas une punition, et par conséquent, si un civil ne fait pas partie de la force de combat, il ne peut pas être tué.
Apparemment, les hauts responsables de l’armée qui ont pondu cette interprétation se sont alignés sur l’ONU, qui refuse de classer le Hamas comme organisation terroriste.
La gauche a infiltré toutes les institutions israéliennes.
Je rêve! Faire parti du Hamas est suffisant pour être qualifié de terroriste. Oublie t’on que dans sa charte, le Hamas prône l’éradication d’Israël!
Il faut les laisser conférer avec leur avocats Amal Clooney, venue aux frais d’Israel, dans un local climatisé avec un fax et un téléphone.
Cela dit, le fond du problème est intéressant : la guerre est l’établissement du droit sur un territoire donné. Cela se fait progressivement, et à la fin, voir pendant des années d’occupation de stabilisation, cela ressemble de plus en plus à des opérations de police ciblées éclairées par les services de renseignement, même si c’est fait en milieu largement hostile. C’est ce qu’on remarque en lisant par exemple le Journal de guerre de Noam Ohana. Le parquet militaire ignore donc là simplement toute différence entre un chaos total de début et milieu de conflit (où le droit ne punit pas la mort collatérale de civils) et une situation totalement maîtrisée où on peut se permettre de raffiner et où on a même intérêt politiquement à le faire pour inciter tout le monde au calme, à respecter l’ordre, et le droit. Au passage, on peut remarquer que la guerre a été imposée à Israel, et que les responsabilités morales des désordres inévitables ne pèsent pas sur ses forces armées.