Le plus célèbre journal anti-israélien au monde a été contraint de se séparer d’un correspondant trop ouvertement antisémite – les autres, ça va – tant qu’ils restent discrets.
Le New York Times a déclaré vendredi qu’il avait mis fin à sa relation avec un correspondant de la ville de Gaza, dont l’historique sur les médias sociaux comprend un post disant :
« Je n’accepte pas un juif, un Israélien ou un sioniste, ou toute autre personne qui parle hébreu. Je suis pour les tuer où qu’ils soient : enfants, personnes âgées et soldats… Les Juifs sont des fils de chiens… Je suis pour les tuer et les brûler comme Hitler l’a fait. Je serai tellement heureux. »
Le post ne dérangeait pas le New York Times, ni les opinions de son reporter. Les organes qui prétendent assurer la surveillance des médias n’ont rien vu, car ils ne scrutent que les médias de droite.
C’est parce qu’HonestReporting, un groupe de défense et de surveillance des mensonges contre Israël diffusés dans la grande presse, a dénoncé le tweet que le New York Times s’est retrouvé dans l’impossibilité d’ignorer l’information qu’il aurait aimé cacher, et a pris la décision de se séparer à contre-cœur de ce personnage.
Le nom de ce correspondant du Times, Fady Hanona – figure dans six articles publiés dans le journal ce mois-ci – et je ne vous surprendrais pas si je vous dis qu’ils sont hostiles à l’Etat juif, n’est ce pas ?
Nouvelles règles sur la couverture de l’information à Gaza
Une dépêche de l’Associated Press du 9 août 2022, qui sera vite oubliée par la presse parce qu’elle ne veut pas faire son métier de vérifications des informations qu’elle rapporte sur Gaza, de crainte qu’elles soient fausses et que la version israélienne, qui n’est jamais diffusée, soit la vraie, rappelle que « le Hamas exige que tous les reporters en visite aient un parrain local – généralement un journaliste ou un traducteur palestinien engagé par le média ».
Et suite aux récents affrontements, où les journalistes ont témoigné des roquettes du Jihad islamique qui retombaient sur Gaza et faisaient des morts, le Hamas a imposé de « nouvelles restrictions radicales », qui « imposent le récit du groupe militant islamique sur la couverture médiatique du conflit. »
- Les journalistes ont reçu l’ordre de ne pas faire de reportage sur les habitants de Gaza tués par des roquettes palestiniennes.
- Ils ne doivent pas parler des capacités militaires des groupes armés,
- Ils doivent rejeter la responsabilité de la récente escalade sur Israël.
La Foreign Press Association, qui représente les médias internationaux, dont l’Associated Press, a déclaré que les directives avaient été annulées après des discussions avec les autorités de Gaza.
Cependant, même si les règles sont officiellement annulées, elles sont toujours en place officieusement : le Hamas a fait part de ses attentes, ce qui a un effet dissuasif de toute couverture critique par peur de représailles physiques contre les journalistes qui voudraient rapporter la réalité.
Après le cessez-le-feu à Gaza, le ministère de l’Intérieur contrôlé par le groupe terroriste islamique Hamas a distribué une copie écrite des règles aux Arabes demandant des permis d’entrée au nom de médias étrangers, en leur demandant de les communiquer aux journalistes étrangers « à leur manière ».
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org
Source : https://apnews.com/article/middle-east-israel-tel-aviv-96c529f3a7313974808e1ed56251f0eb