Des sources dans l’entourage du ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben-Gvir ont informé les médias israéliens que le ministre ne renouvellera pas le mandat du chef de la police Kobi Shabtai pour une quatrième année, car le ministre n’a pas développé de relations de travail avec lui.
Conformément à ses prérogatives en tant qu’élu du peuple et ministre de la Sécurité intérieure, Ben-Gvir refuse d’approuver les candidats de Shabtai aux postes de commandement de la police et bloque l’ensemble des nominations de policiers, qui devaient avoir lieu en avril. C’est toute la différence entre un fonctionnaire nommé, et un député élu : le premier n’a aucune légitimité démocratique, il doit des comptes qu’à son supérieur hiérarchique, contrairement au second, qui est détenteur de la confiance du peuple et lui rend des comptes.
Kobi Shabtai, pour sa part, refuse de comprendre cette règle de base, un mal qui traverse de nombreux pays occidentaux : la dominance des fonctionnaires, et dit refuser de se soumettre au « diktat » du ministre – ce qu’il appelle diktat s’appelle en réalité démocratie – et rejette les candidats de Ben Gvir aux postes de chef de district. Il a promis à ses subordonnés qu’il ne céderait pas ses prérogatives légales [il n’en a aucune] au ministre et qu’il préférerait démissionner, mais « ne pas laisser derrière lui une terre brûlée » – une force de police dirigée par les personnes nommées par le ministre Ben-Gvir. Autrement dit, lui aussi rejette la décision du peuple souverain, ce qui semble être devenu la norme, en Israël, ces temps ci.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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