Initialement publié le 15 février 2024 @ 12h54
En 1938, des familles juives qui vivaient à Silwan depuis le milieu du 19e siècle – c’était un village à l’époque, c’est un quartier de Jérusalem aujourd’hui – ont été évacuées en raison du terrorisme arabe. Ils n’ont jamais pu rentrer chez eux. Le procédé n’est pas étrange : on le retrouve partout. C’est le même qui a conduit les familles juives à fuir la Seine-Saint-Denis à la fin du 20e siècle.
En 1882, 45 maisons en pierre ont été construites pour les Juifs yéménites à Jérusalem, dans le quartier Silwan. Pendant la révolte arabe de 1936-1939, la communauté juive en a été chassée. Les bâtiments des Juifs ont été volés, squatés, occupés par les Arabes. Ils n’ont aucun titre de propriété, et ne peuvent pas faire enregistrer leurs biens, puisqu’ils les ont volés.
1885-1891, 45 stone houses were built for the Yemenite Jews in #Jerusalem in 1882. During the 1936–39 Arab revolt, the Jewish community was removed from Silwan. The buildings of the Jews were occupied by #Arabs without registering ownership. #nakbahttps://t.co/HbC6YixNns pic.twitter.com/3TshqI4kzF
— Nakba (@VictorNakba) April 30, 2023
Toutes les familles juives ont été chassées, ce fut un nettoyage ethnique minutieux. Le même qu’on retrouve dans tous les pays musulmans : il y a une continuité, dans l’islam.
Au 18e et 19e siècle, à Jérusalem, les Juifs étaient largement majoritaires, même si les estimations étaient variables et approximatives, et les Musulmans ne représentaient pas plus du tiers à la moitié de la population juive. Les autorités israéliennes ont tort de ne pas marteler ces faits chaque fois que les Etats-Unis ou les Européens dénoncent la démolition d’une maison arabe, en ommettant qu’elle a été construite sans permis de construire, et sur des terres qui appartiennent à d’autres.
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël24 7.org