Le Liban a accepté les corrections d’Israël, Lapid est satisfait du cadeau territorial sur le gaz – contre rien en échange – demandé par Biden

Président libanais Michel Aoun (selon la loi libanaise, le président doit être un chrétien)

Selon Reuters, le vice-président du Parlement Elias Bou Saab, principal négociateur libanais, a annoncé tard dans la nuit de lundi à mardi que « si tout se passe bien, les efforts d’Amos Hochstein pourraient aboutir à un accord historique ».

Bou Saab a confirmé que la dernière version « prend en considération toutes les exigences du Liban et nous pensons que l’autre partie devrait en faire de même. »

Le directeur du Conseil de sécurité nationale et chef de l’équipe de négociation israélienne, le Dr Eyal Hulata, a publié mardi matin un communiqué dans lequel il déclare :

« Toutes nos demandes ont été satisfaites, les changements que nous avons demandés ont été corrigés. Nous avons protégé les intérêts d’Israël en matière de sécurité et sommes sur la voie d’un accord historique. »

Il reste maintenant à voir si le gouvernement Lapid sera assez audacieux pour faire passer le dernier projet avant les élections du 1er novembre, alors que d’une part, il signerait un accord permanent et définitif pour le futur, alors qu’il n’est qu’un Premier ministre de transition, et que d’autre part, la loi israélienne prévoit qu’une cession de territoire ne peut se faire sans un vote majoritaire de la Knesset ou un référendum populaire.

Le dernier projet d’accord américain, qui a fait l’objet d’une fuite dans la presse la semaine dernière, prévoit que l’ensemble de Karish tombe sous le contrôle d’Israël, tandis que l’exploitation de Cana serait sous le contrôle du Liban, mais que la société française Total verserait à Israël une part des recettes futures. Les Libanais se sont opposés à ce projet et, apparemment, Hochstein leur a donné raison lundi.

Ligne de démarcation des bouées – photo diffusée sur Internet pour une utilisation en vertu de l’article 27A de la loi sur le droit d’auteur

« A cinq minutes de minuit la nuit dernière, le Liban a reçu officiellement le projet final de l’accord de démarcation … pour résoudre le dernier nœud qui s’était formé concernant le champ de Cana : la confusion entre les deux expressions ‘statu quo’ et ‘fait accompli’ concernant la ligne des bouées de démarcation, selon la formule libanaise. Une copie du projet a été envoyée à l’entité ennemie, où l’on suppose que le Premier ministre israélien Yair Lapid convoquera une réunion ministérielle pour l’approuver. »

Selon Al Akhbar, la partie française a informé le Liban peu après minuit mardi, que Total s’engageait à commencer les travaux d’exploration dès l’annonce de l’accord, et qu’elle ferait venir des navires, des plates-formes et des équipements à cette fin d’ici le début de 2023.

Avant minuit, des messages circulaient en cascade entre Washington, Beyrouth et Jérusalem.

Hochstein, accompagné d’une équipe juridique et technique américaine, communiquait au Liban avec le négociateur Bou Saab, et en Israël avec le conseiller à la sécurité nationale Eyal Hulata et une équipe représentant les services de sécurité israéliens et le ministère de l’Énergie.

Dans une dépêche laconique qu’Israël247.org a reçu ce mardi matin 11 octobre du service de presse du gouvernement israélien, le directeur du Conseil de sécurité nationale et chef de l’équipe de négociation d’Israël, le Dr Eyal Hulata a déclaré :

« Toutes nos demandes ont été satisfaites, les changements que nous avons demandés ont été corrigés. Nous avons protégé les intérêts sécuritaires d’Israël et nous sommes sur la voie d’un accord historique. »

Traduction : nous avons donné 100 %, nous avons reçu 0 % en échange, nous sommes très contents. Pourquoi dis-je cela ? Parce que vous verrez que dans quelques semaines ou quelques mois, le Hezbollah proférera des menaces de destruction d’Israël, et que le Dr Eyal Hulata ne viendra pas sur les médias s’excuser d’avoir eu le cult de parler de « la protection des intérêts sécuritaires » : il aura tout oublié, la presse aussi. Les intérêts sécuritaires, c’est un voeu, une promesse peut-être, qui peut, et sera rompue. Le champ gazier donné en échange, c’est une réalité actuelle, et virtuellement impossible à annuler.

Donc le gouvernement Lapid, quoi qu’on dise, quoi qu’on pense, a échangé une supposition vague et fumeuse contre du solide, du réel.

© Equipe de rédaction Israel247.org.

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Source : https://www.jewishpress.com

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