Le Hamas dicte ses conditions à Israël pour un retour au calme à la frontière – et Israël aurait accepté

Khaled Mashaal, chef du Hamas à l'étranger

Qu’une organisation terroriste dicte ses conditions ne surprend personne, c’est sa raison d’être, c’est dans son ADN. Que le Hamas vive de ces illusions qui permettent à ses dirigeants de s’enrichir et de posséder les belles propriétés du front de mer de Gaza ne surprend pas non plus. Qu’Israël accepte, hélas, ne surprend pas trop non plus : il est maintenant démontré, depuis le début de la révolte bien organisée contre le projet de réforme judiciaire, que l’appareil sécuritaire et la direction de Tsahal sont dirigés par des personnes de gauche.

Al-Akbar, un journal libanais affilié au Hezbollah, a publié les conditions qu’Israël aurait donc acceptées pour que cessent les émeutes et les lancés de ballons incendiaires à la barrière de séparation.

Le journal écrit que le Hamas a demandé une augmentation du quota de travailleurs qui ont reçu l’autorisation de travailler en Israël à 20 000 personnes (il y en a actuellement 18 000), et que dans un an, leur nombre augmente à 30 000.

Le Hamas a également demandé une augmentation de la subvention qatarie pour couvrir le nouveau nombre de citoyens pauvres à la lumière des données selon lesquelles le taux de pauvreté dans la bande de Gaza a augmenté pour atteindre plus de 70 % des citoyens. Selon certaines sources, l’ambassadeur du Qatar a donné son accord lors de sa récente visite dans la bande de Gaza.

Une autre condition est le Mont du Temple et la Mosquée Al-Aqsa.

Le Hamas a informé les Égyptiens que la cessation des troubles “ne durera qu’un jour, le jeudi”, laissant entendre que “le groupe des Jeunes rebelles à la frontière intensifiera ses actions s’il y a une ‘attaque’ contre la ville de Jérusalem pendant la période des vacances”.

La médiation du Qatar, de l’Égypte et de l’ONU s’est intensifiée ces derniers jours et a permis de trouver une formule pour calmer la situation.

Israël a ouvert le point de passage d’Erez aux travailleurs jeudi, mais Tsahal considère qu’il s’agit d’un dernier avertissement. Si la situation ne se calme pas, dit Tsahal, la réponse sera sévère – mais l’on voit que Tsahal ne bombarde les camps d’entraînement terroristes, les usines de fabrication d’armes et missiles, les postes de contrôle du Hamas, qu’après un attentat, jamais de manière préventive.

© Equipe de rédaction Israel247.org.

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