L’Inde, les puissances du Moyen-Orient et les plus grandes économies de l’Union européenne ont profité du sommet du G20 de la semaine dernière pour annoncer la création d’un corridor commercial Inde-Moyen-Orient-Europe, d’une valeur de 17 milliards de dollars.
L’annonce du projet a été accueillie avec beaucoup d’enthousiasme.
Le corridor, qui comprend des liaisons maritimes et ferroviaires, bénéficie de contributions de l’Inde, des Émirats arabes unis, de l’Arabie saoudite, de l’Union européenne, de la France, de l’Italie, de l’Allemagne et des États-Unis.
Les lignes maritimes et ferroviaires passeront par les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite, la Jordanie et Israël, puis rejoindront la Grèce et l’Europe.
Lors du sommet du G20, un protocole d’accord sur le corridor a été signé par l’UE, l’Inde, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, les États-Unis et d’autres partenaires du G20.
Le projet vise à réduire les délais d’expédition de 40 % et à permettre des économies de coûts et de carburant.
On estime que ce projet ambitieux pourrait rapporter 4 milliards de dollars par an et créer au moins 100 000 emplois.
L’annonce de ce corridor pourrait également susciter la consternation en Turquie, en Iran et en Russie. D’une part, la Turquie a été exclue du projet. De l’autre, Iraniens et Russes travaillent au développement du corridor nord-sud (également connu sous le nom de corridor international de transport nord-sud ou INSTC), conçu pour faciliter les routes commerciales multimodales reliant la Russie, le Caucase du Sud, l’Asie centrale et l’Europe au Moyen-Orient et à l’Inde via les ports iraniens du golfe Persique et de la mer d’Oman (océan Indien).
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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