Le fondateur de “Shalom archav” n’est pas si épris de Shalom : il appelle à “exterminer” des Israéliens religieux

Amiram Goldblum

L’un des fondateurs du groupe “La paix maintenant” également connu en France sous son nom hébraïque et trompeur “Shalom Archav”, ne semble finalement pas être si désireux de faire la “paix”, et certainement pas “maintenant”. Il vient d’appeler à l'”extermination” d’un député de droite, qu’il a qualifié d'”ennemi de l’État” parce que ce dernier a des idées qui ne lui plaisent pas beaucoup.

Le professeur Amiram Goldblum, militant d’extrême gauche de longue date et enseignant à l’université hébraïque de Jérusalem, a attaqué le député Zvi Sukkot du parti sioniste religieux dans un message cinglant publié sur sa page Facebook.

“Zvi Sukkot est l’un des ennemis de l’État qui doit être exterminé. Ce n’est pas notre frère ; c’est une canaille kahaniste et un partisan du parti du génocide des Palestiniens”, a écrit M. Goldblum. “Il est la preuve qu’il n’y a pas de différence entre les criminels et les terroristes d’Otzma Yehudit et du Parti sioniste religieux… Ce sont tous des pépinières sauvages pour les jeunes des collines”, a poursuivi le professeur, accusant les factions de promouvoir “des actes de violence et d’abomination”.

“Je suis avec les Palestiniens contre ce scélérat et j’espère qu’il y a un moyen de l’exterminer, lui et ses semblables”.

Dans un communiqué de presse, Sukkot a répondu aux appels à celui qui veut exterminer des juifs, soulignant que si les citoyens ont le droit de s’exprimer contre les législateurs, les commentaires de M. Goldblum ont franchi la ligne de l’incitation à la violence. Sukkot se met le doigt dans l’œil. Il est exact que la liberté d’expression, même aux Etats-Unis où elle est inscrite dans la Constitution, a pour limite l’incitation au meurtre et à la violence, mais les activistes les plus à gauche bénéficient d’une immunité de fait face à la loi, et ce genre de propos ne vous mène en prison que si vous êtes d’extrême droite. Il est plus que probable que n’arrivera à Goldblum : les gauchistes se serrent les coudes, et la justice israélienne est plutôt à gauche.

“Il est permis de critiquer, mais il est interdit de s’engager dans l’incitation”, a déclaré M. Sukkot, qui vit sur un nuage d’où il ne voit pas la mansuétude de la justice pour les militants de gauche. “L’incitation récente sur les médias sociaux franchit cette ligne. Elle commence avec les appels des leaders de la protestation aux citoyens pour qu’ils participent à l’agitation civile, et se poursuit jusqu’à l’appel à attenter à la vie des députés. Bien entendu, le message de Goldbum n’a rien à voir avec la situation. Je demande aux législateurs de tout le spectre politique d’arrêter l’incitation maintenant. Nous pouvons discuter, nous pouvons débattre, mais vous ne pouvez pas inciter à la violence”.

Heu… si, ils peuvent. Et ils le font. Impunément. Ils déclarent que si la réforme judiciaire passe, ce sera la dictature, mais ils parlent, menacent et agissent en ce moment même comme des dictateurs.

© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org

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