La déposition du témoin public Nir Hefetz, qui a été le conseiller en communication de la famille Netanyahou, se poursuit devant le tribunal de district de Jérusalem. Dans son dernier témoignage, il a porté des accusations contre le fils du Premier ministre qui se cantonnent à son opinion personnelle, sur des sujets non-répréhensibles, parce qu’ils ne lui plaisent personnellement pas :
« Il [Yair] a fait d’énormes dégâts à son père et au pays. Plusieurs fois, j’ai essayé d’expliquer cette honte qu’il dirige la politique ».
L’avocat Michal Rosen-Ozer, représentant d’Iris Elowitz, a interrogé ce mercredi 22 décembre au tribunal de district de Jérusalem le témoin d’État Nir Hefetz, ancien conseiller en communication de l’ancien Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Shaul Elovitch, ainsi que sa femme Iris et leur fils Or sont les propriétaires du groupe Eurocom, l’un des plus grands groupes privés d’Israël, et principal actionnaire de Bezeq, qui détient le média Walla.
C’est le 14ème jour du témoignage de Hefetz et ainsi se termine le contre-interrogatoire dans l’affaire 4000*. La semaine prochaine, l’objet des avocats de Netanyahu et de Noni Mozes devrait être examiné, dans les affaires 2000* et 1000*.
Rosen-Ozer s’est concentré sur le contre-interrogatoire dans la relation entre Hefetz et Iris Elowitz.
Rappel : de quoi Netanyahou est-il accusé ?
- Dans l’affaire 1000 (l’affaire des avantages en nature), Netanyahou est accusé d’avoir reçu des avantages d’une valeur d’environ 700 000 NIS de la part des hommes d’affaires Arnon Milchen et James Packer, alors qu’il était Premier ministre. Les principaux cadeaux étaient des cigares, des caisses de champagne et des bijoux. Dans cette affaire, Netanyahou est accusé de fraude et d’abus de confiance.
En outre, il a été allégué que Netanyahou a agi en faveur de Milchen dans trois affaires, dans lesquelles l’homme d’affaires a demandé son intervention. Selon l’action en justice, ces actes ont porté atteinte à l’image du service public et à la confiance de la population à son égard :- il a approché le secrétaire d’État américain John Kerry pour prolonger le visa de l’homme d’affaires,
- il a approché le ministre des Finances Yair Lapid pour prolonger l’exemption d’une taxe pour les résidents de retour au pays, et
- il a œuvré à la promotion d’une fusion entre « Keshet » et « Reshet » – à la demande de Milchen.
- Le dossier 2000 (affaire Netanyahou-Mozes) traite des discussions entre Netanyahou et l’éditeur du Yedioth Ahronoth Arnon (Noni) Mozes. Mozes, éditeur du groupe Yedioth Ahronoth et rédacteur en chef du journal, est accusé de corruption. Au cours des entretiens, les deux hommes auraient discuté de l’avantage de la couverture du Premier ministre dans le groupe Yedioth, en échange de l’imposition de restrictions au principal concurrent du journal – « Israel HaYom ».
L’accusation est convaincue que la personne qui a proposé l’accord est Mozes, il est donc accusé de corruption. D’autre part, le médiateur est également convaincu que Netanyahou n’avait pas l’intention de conclure l’accord de corruption, mais a poursuivi les pourparlers avec Mozes pour améliorer sa couverture médiatique dans le groupe Yedioth, et il a même accompli certaines actions dans ce but. Dans cette affaire, Netanyahou est accusé de fraude et d’abus de confiance. - Affaire 4000 (affaire Bezeq-Walla) L’affaire la plus grave pour le Premier ministre concerne des avantages réglementaires d’une valeur de plusieurs centaines de millions de shekels, que Netanyahou aurait accordés à Shaul Elowitz, l’actionnaire majoritaire du groupe Eurocom par le biais duquel il contrôlait plusieurs entreprises publiques, dont le groupe Bezeq et le Walla ! Elovich et son épouse Iris Elovich sont accusés d’avoir versé des pots-de-vin et d’avoir fait obstacle à des procédures judiciaires en contrepartie. Selon l’acte d’accusation, Elovich a agi pour fausser la couverture médiatique de Walla ! Dans cette affaire, Netanyahou est accusé de corruption.
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Source : https://news.walla.co.il
