Le coordinateur de l’UE est en Iran pour retirer l’IRGC de la liste des organisations terroristes

Le chef adjoint de la politique étrangère de l'UE, Enrique Mora (G), avec le directeur général de l'AIEA, Rafael Mariano Grossi. Photo Credit: IAEA Imagebank

Le coordinateur européen des négociations de Vienne, Enrique Mora, chef adjoint de la politique étrangère, est arrivé à Téhéran samedi soir pour rencontrer le principal négociateur iranien, Ali Baqeri.

La chaîne iranienne Press TV a rendu les États-Unis responsables de l’impasse, les accusant d’être “réticents à prendre des mesures de confiance en raison de leur parti pris erroné, de leurs atermoiements dans la prise de décision et de leurs exigences excessives.”

Samedi, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hussein Amir Abdullahian, a réitéré la demande des États-Unis de lever toutes les sanctions illégales contre la République islamique.

Ces “sanctions illégales” sont l’inscription du Corps des gardiens de la révolution islamique (IRGC), une organisation terroriste qui se distingue des autres groupes terroristes du monde en ce sens qu’il est issu, contrôlé et financé directement et officiellement par un Etat, sur la liste des organisations terroristes du département d’État.

Le secrétaire d’État Antony Blinken, qui se trouve en Israël pour des entretiens dimanche avec le Premier ministre Bennett, le ministre des Finances Lapid et le ministre des Affaires étrangères Gantz, et lundi avec les ministres des Affaires étrangères des Émirats arabes unis, du Bahreïn, de l’Égypte et du Maroc, ne manquera pas d’entendre parler du danger qu’il y a à retirer de la liste des organisations interdites le principal propagateur de violence du régime iranien dans le monde, retrait qui lui donnera accès au système bancaire mondial et lui permettra, tout simplement, d’organiser, financer et commettre beaucoup plus d’attentats – sans parler de la fourniture d’armement au Hezbollah, au Hamas et au Jihad islamique.

La semaine dernière, le Premier ministre Naftali Bennett et le ministre des Affaires étrangères Yair Lapid ont ouvertement annoncé qu’ils étaient choqués, consternés, par les informations selon lesquelles l’administration Biden ferait des ouvertures au Corps des gardiens de la révolution islamique et envisagerait de le retirer de la liste noire.

Dans un geste inhabituel de critique de l’administration américaine, Bennett et Lapid ont publié une déclaration commune disant :

“Les Gardiens de la révolution iraniens sont le Hezbollah au Liban, le Jihad islamique à Gaza, les Houthis au Yémen et les milices en Irak. L’IRGC est responsable d’attaques contre des civils américains et des forces américaines dans tout le Moyen-Orient, y compris l’année dernière. L’IRGC est à l’origine de plans d’assassinat de hauts responsables du gouvernement américain. L’IRGC a été impliqué dans le meurtre de centaines de milliers de civils syriens, ils ont détruit le Liban et ils oppriment brutalement les civils iraniens. Ils tuent les juifs parce qu’ils sont juifs, les chrétiens parce qu’ils sont chrétiens et les musulmans parce qu’ils refusent de se rendre à eux. Ils font partie intégrante de la machine d’oppression brutale en Iran. Leurs mains portent sur elles le sang de milliers d’Iraniens et l’âme écrasée de la société iranienne.”

Les deux dirigeants ont conclu :

“La tentative de retirer l’IRGC de la liste des organisations terroristes est une insulte aux victimes et ignorerait la réalité documentée, soutenue par des preuves sans équivoque. Nous avons du mal à croire que la désignation de l’IRGC comme organisation terroriste sera retirée en échange d’une promesse de ne pas nuire aux Américains. La lutte contre le terrorisme est une lutte globale, une mission partagée par le monde entier. Nous pensons que les États-Unis n’abandonneront pas leurs alliés les plus proches en échange de promesses vides de la part de terroristes”.

Nous verrons bientôt si ces mots porteront. Avec l’antisémite que l’administration Biden a chargé des négociations avec l’Iran, il y a de quoi être très pessimiste. Le président Biden, le pire que l’Amérique ait connu, a facilité par ses mauvaises décisions la guerre déclenchée par Poutine, espérons qu’il ne forcera pas Israël à entrer en guerre directe contre l’Iran.

© Equipe de rédaction Israel247.org.

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Source : https://www.jewishpress.com

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