Le conseiller municipal de New York répond au pape Léon : « votre ‘solution’ à deux États ignore l’histoire »

Le conseiller municipal de New York Jim Gennaro a adressé une réplique cinglante à l’appel récent du pape Léon en faveur d’une solution à deux États, soulignant que la vision du Pontife fait abstraction de décennies de refus de la part de la direction arabe.

En tant que catholique pratiquant, formé dans des institutions catholiques, et membre du conseil municipal de New York représentant de nombreuses paroisses et institutions catholiques du Queens, j’ai la plus haute considération pour le pape Léon pour son engagement indéfectible en faveur de la paix et de la justice dans un monde trop souvent déchiré par les conflits. Ses remarques récentes à Istanbul, plaidant pour une solution à deux États comme seul chemin vers une harmonie durable entre Israéliens et Palestiniens, reflètent une aspiration morale profonde qui fait écho aux enseignements de notre foi sur la réconciliation et la dignité humaine.

Mais l’histoire raconte autre chose…

Israël a maintes fois tendu la main en faveur d’un cadre à deux États — par le biais de négociations comme les accords de Camp David en 2000, la conférence d’Annapolis en 2007, et tant d’autres efforts sincères — pour se heurter à un refus constant.

Les actes et déclarations de la direction arabe et d’une large partie du peuple palestinien révèlent une conviction plus profonde : que la terre « de la rivière à la mer » leur appartient exclusivement, sans laisser de place à un État juif souverain.

Les faits montrent clairement que les Arabes n’ont jamais cherché une solution à deux États et qu’ils ont systématiquement rejeté de telles solutions — même lorsqu’on leur proposait un État conforme à ce qu’ils disaient désirer. Si les Arabes cherchaient ou acceptaient leur propre État, cela impliquerait d’accepter l’existence de l’actuel État juif d’Israël, ce que la direction arabe n’acceptera jamais, comme elle ne cesse de le proclamer.

Se tournant vers Gaza, il rappelle les faits

Quand Israël a transféré Gaza aux Palestiniens de manière unilatérale, au lieu de vivre en coexistence pacifique avec Israël, Gaza a été transformée en base stratégique pour le Hamas, qui y a lancé des missiles et perpétré l’indicible carnage contre des civils israéliens le 7 octobre.

Gennaro met en garde que les appels bien intentionnés du pape Léon risquent d’occulter la réalité

Vouloir une autre réalité est une chose, mais ignorer l’état actuel et de longue date des choses, dans lequel la direction arabe a clairement fait savoir que sa seule aspiration est de tuer les Juifs — et non de coexister avec eux, — en est une autre.

Il souligne que la coexistence existe déjà en Israël

Le seul endroit de la région où Israéliens et musulmans cohabitent est au sein de l’État d’Israël, où les musulmans vivent en paix avec les Juifs, dirigent des entreprises, occupent des fonctions électives et sont des partenaires à part entière de la société israélienne. À mon humble avis, c’est cette réalité que le Pontife devrait prendre pour exemple et enjoindre aux Palestiniens, avec toute l’autorité morale incomparable dont il jouit, de reproduire.

Il conclut par un appel à la clarté

À maintes reprises, Israël a offert un foyer national aux Palestiniens. Ce sont eux qui ont refusé de l’accepter.

Le pape Léon devrait exhorter les Arabes à reconnaître le droit d’Israël à exister et prendre cela comme point de départ d’une paix durable. Par ailleurs, la flambée inquiétante des incidents antisémites dans le monde découle directement d’une défaillance morale de la part de dirigeants et d’influenceurs qui brouillent la frontière entre le droit légitime d’Israël à se défendre et les ambitions génocidaires de groupes terroristes comme le Hamas. La vraie justice exige qu’on distingue nettement ces éléments pour favoriser une paix réelle, et non des illusions qui perpétuent la souffrance.

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