Le Conseil de sécurité s’obstine et veut une nouvelle résolution pro-Hamas de cessez-le-feu

Conseil de sécurité de l'ONU observe une minute de silence avant de se réunir sur la guerre entre Israël et le Hamas, au siège de l'ONU à New York, le 10 novembre 2023. (TIMOTHY A. CLARY / AFP)

Le Conseil de sécurité des Nations unies pourrait voter dès lundi prochain sur un nouvel appel au cessez-le-feu pro-Hamas à Gaza et sur une demande adressée à Israël et au Hamas d’autoriser l’accès à Gaza pour l’aide humanitaire (alors que des centaines de camions d’aide humanitaire entrent quotidiennement – mais l’ONU doit probablement l’ignorer) et de mettre en place un contrôle de l’aide fournie par les Nations unies – de nombreuses vidéos montrent que le Hamas vole l’aide humanitaire aux Gazaouis, rapporte Reuters.

La résolution, rédigée par les Émirats arabes unis, exige l’accès à l’enclave gouvernée par le Hamas par voie terrestre, maritime et aérienne.

Le projet de texte, rapporte Reuters, “appelle à une cessation urgente et durable des hostilités pour permettre un accès humanitaire sûr et sans entrave”.

Les États-Unis cherchent à modifier la formulation de la cessation des hostilités, ont déclaré des diplomates à Reuters.

“Nous nous sommes engagés de manière constructive et transparente tout au long du processus dans le but de nous unir autour d’un produit qui sera adopté”, a déclaré un fonctionnaire américain sous le couvert de l’anonymat. “Les Émirats arabes unis savent exactement ce qui peut être adopté et ce qui ne peut pas l’être – c’est à eux de décider s’ils veulent faire avancer les choses.

Selon les diplomates, le sort de la résolution dépend des négociations finales entre les États-Unis, qui disposent d’un droit de veto, et les Émirats arabes unis.

Les États-Unis ont récemment utilisé leur droit de veto pour empêcher l’adoption, au début du mois, d’une première résolution pro-Hamas qui exigeait un cessez-le-feu immédiat à Gaza et ce mentionnait même pas ni les massacres du 7 octobre, ni tout simplement le Hamas.

Le nouveau projet ne parle toujours pas du Hamas.

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