Le Congrès américain a annulé l’achat prévu de deux batteries de défense aérienne Iron Dome (dôme de fer) supplémentaires, a-t-il été annoncé ce week-end.
Le Congrès prévoit de supprimer l’obligation pour l’armée américaine d’acquérir deux batteries supplémentaires du système de défense aérienne développé par Rafael-Raytheon, en tant que capacité provisoire de défense contre les missiles de croisière, une mesure que l’armée avait préconisée.
La loi d’autorisation de la Défense nationale pour l’exercice 2022, qui a été adoptée par la Chambre des représentants et qui sera soumise au vote du Sénat la semaine prochaine, supprime cette exigence afin de donner la priorité à la mise en place d’un système durable de capacité de protection contre les tirs indirects, ou IFPC.
La disposition « n’élimine pas l’obligation pour l’armée de déployer ou de stationner des capacités provisoires de défense contre les missiles de croisière [dôme de fer] », un clin d’œil aux systèmes israéliens déjà présents dans l’inventaire.
L’armée a déjà acheté, reçu et formé des défenseurs aériens sur deux dômes de fer pour combler une lacune dans la capacité de défense.
L’un des dômes de fer a déjà été déployée à Guam cet automne et a permis de tester les capacités du système et d’affiner les capacités de formation et de déploiement des défenseurs aériens de la mi-octobre à novembre.
Le Congrès a demandé à l’armée d’acheter quatre batteries provisoires de défense contre les missiles de croisière. Les législateurs voulaient que deux batteries soient mises en service d’ici la fin de l’année fiscale 21 et deux autres batteries d’ici le 30 septembre 2023.
L’armée a souligné ces dernières années qu’elle avait besoin d’une « énergie orientée vers une capacité durable », et non vers des batteries Dôme de Fer supplémentaires.
En septembre, le service a finalisé un contrat de 247 millions de dollars avec la société Dynetics, détenue par Leidos, pour la construction de prototypes de son système IFPC destiné à contrer les menaces des drones et des missiles de croisière.
Dynetics livrera à l’armée de terre 16 lanceurs, 60 intercepteurs et les chargeurs de munitions associés sur une période de performance se terminant le 31 mars 2024.
L’accord a été conclu après que le service ait organisé un concours opposant Dynetics à une équipe de Rafael et Raytheon Technologies.
Raytheon et Rafael, basé en Israël, ont proposé le lanceur dôme de fer et l’intercepteur Tamir (connu sous le nom de SkyHunter aux États-Unis), tandis que Dynetics, basé à Huntsville, a présenté Enduring Shield, un lanceur basé sur le lanceur multi-mission développé en interne par l’armée, mais annulé par la suite, ainsi que l’intercepteur AIM-9X Sidewinder produit par Raytheon.
L’armée de terre avait initialement prévu de développer et de mettre en service son propre lanceur multi-mission dans le cadre de la « solution durable », mais elle a annulé ce programme pour trouver un lanceur technologiquement plus mature.
Après la phase de prototype, l’armée de terre peut lancer un contrat de production de 400 lanceurs et intercepteurs associés, selon l’appel d’offres.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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Source : https://www.defensenews.com