Le bloc de droite n’appellera pas à l’interdiction du parti anti-israélien Balad, espérant qu’il divisera les votes arabes

De la droite, le député Ahmad Tibi, le député Ayman Odeh et le député Mansour Abbas lors de l'annonce de la liste arabe commune, le 11 octobre 2014.

De la droite, le député Ahmad Tibi, le député Ayman Odeh et le député Mansour Abbas lors de l'annonce de la liste arabe commune, le 11 octobre 2014. Photo Credit: Zaher333

Pour la première fois depuis de nombreuses campagnes électorales, les partis de droite ne prévoient pas d’exiger que la Commission électorale centrale disqualifie le parti Balad en raison de son racisme flagrant, de son antisémitisme, de son antisionisme, de sa collaboration avec des groupes terroristes, et de son militantisme pour la destruction d’Israël, toutes choses que Balad a faites et a même produit des députés traîtres, dont l’un est allé en prison et l’autre a fui le pays.

La loi est claire, ils n’ont pas le droit de se faire élire, pas le droit d’être membres de la Knesset. Donc la Cour suprême, majoritairement de gauche, piétine la loi et refuse systématiquement de les exclure du scrutin. La droite en a tiré la leçon, et de manière à la fois hypocrite et stratégique, ne réclamera pas leur disqualification.

Les personnes qui demandent habituellement cette interdiction se présentent ensemble cette saison électorale, à savoir les députés Bezalel Smotrich et Itamar Ben Gvir de la liste sioniste religieuse.

Ce qui est notable, c’est que dans le passé, lorsque le comité des élections, qui est composé de politiciens et d’un juge de la Cour suprême, a voté l’interdiction de la liste arabe commune, dont Balad faisait partie, la Haute Cour de justice a toujours annulé la décision.

Mais cette fois-ci, avec Balad qui se présente seule et qui exprime les mêmes idées d’incitation à la haine et l’extermination des juifs, il y avait plus de chances que la Haute Cour suive la décision de la commission si elle choisit de les interdire. Et ce serait une très mauvaise chose, car, si Balad n’était pas candidat, la Liste arabe commune se présenterait comme l’alternative arabe laïque aux Frères musulman Ra’am, et pourrait conserver ses six mandats actuels.

Ainsi, jeudi, Ben Gvir et Smotrich ont annoncé :

« Nous avons pris une décision commune avec tous les partis du camp national pour éviter de participer à ce spectacle futile, par conséquent nous ne soumettrons pas de demandes de disqualification de candidats ou de listes. »

© Equipe de rédaction Israel247.org.

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Source : https://www.jewishpress.com

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