Le bataillon haredi contre lequel l’administration Biden impose des sanctions

Les États-Unis vont imposer des sanctions au bataillon Haredi Netzah Yehuda en raison d’allégations – il n’y a aucune preuve formelle, aucune enquête indépendante et aucun procès : nous sommes au siècle ou la présomption d’innocence n’existe plus – d’abus contre des Arabes de l’Autorité palestinienne en Judée et en Samarie.

C’est le résultat d’une campagne coordonnée par DAWN et d’autres ONG politiques extrémistes. DAWN a une longue liste de cibles israéliennes, l’ONG est bien financée, et elle ne s’arrêtera pas là.

Il y a plusieurs mois, un groupe spécial du département d’État a recommandé au secrétaire d’État Antony Blinken d’interdire l’aide américaine à plusieurs unités militaires et policières israéliennes en raison d’allégations selon lesquelles elles auraient commis de graves violations des droits de l’homme, avait rapporté le média ProPublica.

En décembre 2023, le panel a déclaré à Blinken que les États-Unis devraient restreindre les ventes d’armes aux unités militaires israéliennes qui, selon lui, ont été accusées de manière crédible de violations des droits de l’homme qui ont eu lieu principalement avant le massacre du 7 octobre. Jusqu’à présent, le secrétaire d’État n’avait pris aucune mesure.

Mais lors d’une conférence de presse tenue vendredi 19 avril à l’occasion de la réunion des ministres des Affaires étrangères du G7 à Capri, en Italie, M. Blinken a répondu à un journaliste qui l’interrogeait sur les “violations des droits de l’homme par Israël” que les États-Unis enquêtaient sur ces allégations.

“Je pense que vous faites référence à la loi dite Leahy et à notre travail dans ce cadre”, a déclaré M. Blinken au journaliste.

“Il s’agit d’une loi très importante, que nous appliquons de manière générale. Et lorsque nous menons ces enquêtes, c’est quelque chose qui prend du temps, qui doit être fait très soigneusement, à la fois en collectant les faits et en les analysant – et c’est exactement ce que nous avons fait”.

M. Blinken a ajouté :

“Je pense qu’il est juste de dire que vous verrez les résultats très bientôt. J’ai pris des décisions ; vous pouvez vous attendre à les voir dans les jours à venir”.

Les lois Leahy ou les amendements Leahy sont des lois américaines sur les droits de l’homme qui interdisent au département d’État et au département de la Défense des États-Unis de fournir une assistance militaire à des unités de forces de sécurité étrangères qui violent les droits de l’homme en toute impunité.

La loi porte le nom de son principal promoteur, le sénateur Patrick Leahy (D-VT).

En vertu de la loi, une unité doit avoir été impliquée de manière crédible dans une grave violation des droits de l’homme pour que l’assistance militaire lui soit refusée. L’assistance peut être rétablie, mais seulement après que le gouvernement hôte ait pris des mesures efficaces pour traduire en justice les personnes responsables au sein de l’unité.

Si l’interdiction est promulguée, l’unité ne recevra pas d’armes américaines et ses soldats ne pourront pas s’entraîner avec les forces américaines ou participer à des activités financées par les États-Unis.

Le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, a réagi à ces rapports en déclarant :

“La décision d’imposer des sanctions américaines à Tsahal alors qu’Israël se bat pour son existence est une folie absolue. Nous avons prévenu que les sanctions de l’administration Biden contre les pionniers continueraient à frapper Tsahal et l’ensemble de l’État d’Israël. Cela fait partie d’un plan visant à forcer l’État d’Israël à accepter la création d’un État palestinien et à renoncer à la sécurité d’Israël.”

Une autre loi américaine, la Taylor Force Act, interdit tout financement américain à des organisations qui soutiennent le terrorisme. L’administration Biden s’assoit sans vergogne sur cette loi et envoie des centaines de millions à l’Autorité palestinienne et à Gaza.

Le Premier ministre Netanyahou a également publié une déclaration critiquant la décision.

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