L’Autorité palestinienne colonise encore des terres de la zone E1 – illégalement. Bibi n’ a rien fait, Bennet non plus

L’Autorité palestinienne continue de coloniser des territoires, cette fois dans le « corridor E1 », une zone composée essentiellement de terres publiques israéliennes, située entre Jérusalem-Est et la ville de Ma’ale Adumim, parce que ni le gouvernement actuel, ni le gouvernement précédent n’ont rien fait pour les arrêter : l’accusation mensongère qu’Israël colonise a porté ses fruits, l’inhibition des dirigeants politiques israéliens, figés face à la colonisation arabe lorsqu’elle se produit dans le Neguev en ce moment, en Galilée, et dans les zones qui ont été attribuées à Israël lors des accords d’Oslo sur les territoires disputés autour de Jérusalem en Judée, et en Samarie.

Selon un rapport publié mardi par Israel Hayom, un nouveau verger illégal a été planté et une section de terrain a été illégalement clôturée par un portail verrouillé par des Arabes de l’Autorité palestinienne d’un village voisin.

Ce mouvement a été documenté par le Forum de la périphérie de Jérusalem comme une nouvelle tentative de coloniser des terres israéliennes par le biais des « faits accomplis sur le terrain » de l’Autorité palestinienne, conformément au Plan Fayyad.*

« L’État d’Israël doit se réveiller et prendre des mesures immédiates pour mettre fin aux obtrusions que ce soit en E1 et dans toute la zone de la périphérie de Jérusalem et sur la route 417, qui mène à la capitale d’Israël », a déclaré un responsable du Forum de la périphérie de Jérusalem.

« Nous sommes en train de perdre notre terre, de perdre notre capitale, et nous devons nous réveiller aujourd’hui ».

Cela fait des années que l’organisation Regavim tire cette sonnette d’alarme, personne à la Knesset ne l’entend, le gouvernement a peur, et les terres juives sont colonisées, volées par les Arabes pendant que les Juifs sont accusés de colonisation. C’est une histoire vieille de 2000 ans qui se perpétue sous nos yeux en Israël.

Le secteur E1 se trouve dans la zone C, que les accords d’Oslo ont placée sous le seul contrôle administratif et sécuritaire de l’État d’Israël. Cependant, Israël ne fait rien pour protéger ses droits, les Arabes auraient tort de se priver – de plus, ils ont la communauté internationale de leur côté, et les médias qui hurlent à la violation du droit international – qu’ils ne connaissent pas, qu’ils n’ont pas lu, et qu’ils ne veulent même pas connaître – chaque fois qu’une construction arabe illégale est menacée d’être détruite.

La zone E1 n’est pas colonisée par les Arabes par hasard

Sur sept kilomètres, la zone E1 est stratégique, elle est située au point le plus étroit de la Judée et de la Samarie. Il s’agit d’un couloir clé par lequel les troupes israéliennes se déplaceraient pour atteindre la vallée du Jourdain et se diriger ensuite vers le nord en cas de guerre.

C’est également d’une importance stratégique pour Israël en tant que partie d’une ceinture de sécurité encerclant la capitale, Jérusalem.

La zone est également d’une importance stratégique pour l’Autorité palestinienne, qui s’efforce d’établir une contiguïté territoriale avec Jérusalem-Est – qui, selon elle, sera la capitale de l’État souverain qu’elle espère créer.

Si l’Autorité palestinienne prend le contrôle du secteur E1, elle coupera la ville de Ma’ale Adumim et la mer Morte de Jérusalem, et créera un étranglement à trois côtés autour de Jérusalem.

L’Autorité palestinienne a donc également encouragé les Bédouins locaux à établir des « faits accomplis sur le terrain » dans le secteur avec le campement illégal de Khan Al Ahmar.

Ce campement menace également la sécurité d’Israël, car il est situé à proximité immédiate de l’autoroute Jérusalem-Jéricho, lui aussi axe stratégique en cas de guerre.

Inhibition, soumission, faiblesse : Israël n’ose pas revendiquer ses droits

Pendant des années, Khan al Ahmar n’a pas fait l’objet d’un ordre de démolition de la Cour suprême, car les gouvernements israéliens successifs ont davantage craint les pressions américaines et internationales qu’ils ne se sont souciés de l’intégrité territoriale de leur nation.

À ce jour, le campement subsiste malgré les multiples offres du gouvernement de reloger les familles à moins de trois kilomètres, à distance de l’autoroute Jérusalem-Jéricho.

Depuis au moins une décennie, des plans de construction de logements israéliens ont été présentés au gouvernement pour cimenter la contiguïté territoriale entre Jérusalem et Ma’ale Adumim, puis mis en attente.

Un projet de construction de quelque 3 000 logements dans la zone, approuvé pour la première fois en 2012 par le gouvernement de l’ancien Premier ministre Benjamin Netanyahou, devait à nouveau être examiné en janvier dernier par l’autorité de l’administration civile chargée de superviser la construction en Judée et Samarie.

Cela n’a pas eu lieu.

Chaque fois que la question est soulevée, le gouvernement américain – sous la pression de l’Autorité palestinienne et des Israéliens de gauche – oblige Israël à faire marche arrière et à ne pas avancer les plans.

La « pression internationale » est toujours ajoutée au mélange, en particulier celle de l’Union européenne, qui, en raison de sa haine ancestrale des juifs, a financé et aidé matériellement les efforts de l’Autorité palestinienne pour coloniser et s’emparer du territoire israélien.

L’Union européenne est encore plus responsable que les Américains, car pendant qu’elle accuse Israël d’être un colonisateur, elle aide, encourage et finance la colonisation illégale par les Arabes des terres israéliennes en aidant à construire des écoles illégales dans les zones de tir de l’armée israélienne, sur les terres publiques israéliennes en Judée et Samarie, et dans les zones attribuées à Israël lors des Accords d’Oslo.

Israël est ensuite contraint par la communauté internationale et les États-Unis d’autoriser ces écoles – qui sont souvent construites en une nuit – à rester sur place. Des villages illégaux entiers surgissent rapidement autour des écoles, et le territoire israélien se réduit peu à peu.

Je me corrige : Israël n’est contraint à rien. Israël décide de se conduire comme le juif honteux, et accepte les remontrances de la communauté internationale, accepte les contraintes extérieures, renonce à sa souveraineté, et il n’a que ce qu’il mérite. Les Israéliens aussi.

Et n’oublions pas que les pays européens ont « chaleureusement approuvé les accords d’Oslo« , qu’ils aident maintenant les Arabes à violer.

Alors que le président américain Joe Biden est attendu pour une visite dans l’Autorité palestinienne pour renouer les liens indestructibles entre la gauche et les Arabes voleurs de terres, et accessoirement en Israël pour demander à l’Etat juif de faire des concessions pour offrir un Etat palestinien aux Arabes comme étape provisoire à la colonisation de la totalité de l’Etat juif, à la fin du mois de juin, il sera intéressant de voir si quelque chose sera fait concernant la dernière incursion de l’Autorité palestinienne – ne retenez pas votre souffle, n’ayez aucune illusion : ce gouvernement est aussi faible que le précédent, sur ces sujets, et rien ne sera fait.

D’ailleurs, avez-vous entendu les cris, les insultes les déclarations du Premier ministre et d’Ayelet Shaked, qu’on dit « d’extrême droite », et les protestations de la classe politique ?

© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org

Source : https://www.jewishpress.com

*Un plan de l’ancien Premier ministre de l’Autorité palestinienne, Salam Fayyad, intitulé « Mettre fin à l’occupation, établir l’État », implique l’établissement de « faits sur le terrain » comme moyen de s’emparer de territoires dans la zone C.

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