L’Autorité foncière israélienne (ILA) a ordonné mercredi à l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) de libérer des bâtiments et des terrains appartenant à l’État à Jérusalem et de lui verser des millions de shekels pour utilisation illégale et rupture de contrat, a rapporté Ynet.
La décision est le résultat de l’occupation non autorisée par l’Office de terres domaniales pendant plusieurs années et du non-paiement des redevances requises, aggravés par le climat actuel d’escalade du conflit.
L’UNRWA doit quitter ses locaux de Ma’alot Dafna dans les 30 jours, suite à l’approbation d’une demande du ministre du logement Yitzhak Goldknopf d’expulser l’agence de tout terrain public qu’elle occupe actuellement.
En outre, l’agence de l’ONU doit une somme de 27 125 280 NIS (près de 7 millions d’Euros) pour avoir opéré sur un terrain appartenant à Israël sans son consentement au cours des sept dernières années – (en réalité, l’ILA a fermé les yeux, parce que les administrations israéliennes en général pulullent de gauchistes prêts à toutes les courbettes pour se faire accepter par les Européens, et ceci pourrait constituer un argument juridique pour ne pas s’acquitter des sommes réclamées).
Enfin, l’ILA demande à l’UNRWA de “cesser immédiatement toute utilisation illégale, de détruire tout ce que vous avez construit en violation de la loi, de libérer le terrain de toute personne ou objet et de le restituer à l’Autorité dans un délai de 30 jours à compter de la date de cette lettre”.
Ynet rapporte que pendant plusieurs années, l’ILA a fermé les yeux sur la violation par l’UNRWA des conditions dans lesquelles le terrain lui avait été loué, mais qu’elle a maintenant décidé de faire respecter les conditions du bail à la lumière des tensions liées à la guerre à Gaza et de l’implication de plusieurs employés de l’UNRWA dans le massacre du 7 octobre.