S’exprimant lors d’un séminaire en ligne organisé par l’organisation très à gauche American for Peace Now, Thomas Nides a eu cette déclaration totalement déconnectée de la réalité :
« Nous ne pouvons pas faire des choses stupides qui nous empêchent d’obtenir une solution à deux États. »
L’ambassadeur américain en Israël, Thomas Nides, a participé mardi à un webinaire de l’organisation d’extrême gauche antisioniste les Américains pour la paix maintenant (APN) pour discuter de son nouveau poste et de sa vision de la région.
« Je suis de centre-gauche », a-t-il déclaré. « Non. Je suis de gauche, mais je mets le mot “centre” juste pour me sentir mieux ».
Nides a déjà créé des tensions peu après son arrivée en Israël, lorsqu’il a annoncé qu’il ne se rendrait pas dans les implantations, et pire, il les a appelées « colonies » – alors qu’il n’existe aucune colonie dans la région, puisqu’Israël n’est pas sur la liste des Etats coloniaux de l’ONU – contrairement à la France et aux Etats-Unis qui feraient bien donc, de balayer devant leur porte.
Et son refus de visiter la Judée Samarie, avait-il déclaré, était « par peur d’offenser quelqu’un ». Plus précisément, avait-il dit,
« L’idée de la croissance des colonies, qui m’exaspère, quand ils font des choses qui ne font qu’aggraver la situation à la fois à Jérusalem-Est et en Cisjordanie. »
Pour qui se prend-il ? De quelle autorité se croit-il habité ? Quelle supériorité morale s’est-il lui-même attribuée, pour penser qu’il est en droit de dire aux juifs ce qu’ils peuvent faire et ne pas faire sur leurs terres millénaires, et dans les zones sous le contrôle d’Israël selon les Accords d’Oslo ? Qu’il garde son opinion pour lui-même, ou qu’il nous explique comment il entend décoloniser les territoires que les Etats-Unis contrôlent en infraction avec le droit international : American Samoa et Guam (liste établie par l’ONU)
« Nous ne pouvons pas faire des choses stupides qui nous entravent pour une solution à deux États. Nous ne pouvons pas avoir les Israéliens qui font de la croissance des « colonies » à Jérusalem-Est ou sur la Rive gauche du Jourdain », a-t-il ajouté, soulignant qu’il « se soucie profondément du pays et du peuple » et qu’il veut seulement « faire ce qui est juste. »
Quelle somme de balivernes ! Ne connaît-il pas la définition qu’Einstein donnait de la folie : « refaire toujours les mêmes choses en espérant un résultat différent ».
Donald Trump sera donc le seul dirigeant qui aura compris que les Palestiniens ne veulent pas de la solution à deux Etats ? Le seul qui aura regardé la réalité en face, et non la fiction ? La réalité montre que toutes les tentatives de diviser Jérusalem, de créer deux Etats, se sont toujours soldées par un échec, en raison de la demande non-négociable des Palestiniens qu’Israël accepte 5 millions de « réfugiés » en Israël et non pas dans le nouvel Etat créé (et en plus, ce ne sont pas des réfugiés, les réfugiés sont morts depuis longtemps).
Il a poursuivi en disant qu’il ne veut pas « créer de la colère et un manque de respect pour qui que ce soit si je peux l’éviter, ce qui signifie que je rencontrerai n’importe qui à n’importe quel moment. »
De toute évidence, il a une très basse opinion des juifs pionniers, puisqu’eux, il n’est pas dérangé de leur manquer de respect.
Il a suggéré aux gens de regarder son compte Twitter pour comprendre comment la question est devenue si centrale.
« Je n’avais même pas de compte Twitter avant d’accepter ce travail stupide », a-t-il plaisanté. « Et maintenant, je suis comme une Kardashian ».
Nides a souligné qu’il « rendra visite à n’importe qui ». Mais, a-t-il ajouté, « pourquoi faire des choses qui, au départ, ne font qu’agiter les gens ? Il n’y a aucune raison à cela. C’est symbolique ».
Pour illustrer son propos, il a déclaré avoir visité le Mur occidental « 30 fois » depuis son arrivée en Israël, mais avoir refusé de visiter les tunnels terroristes parce qu’il ne voulait pas délibérément « irriter » les gens.
On commence à voir clairement son profil : il n’a aucune hésitation à créer la colère des pionniers juifs, mais il fait très attention à ne pas froisser les terroristes. J’applaudis ce sens du respect humain. C’est hautement humaniste.
Nides ajoute « mon étoile polaire est de se concentrer sur le renforcement de l’État juif démocratique. Toutefois, pour ce faire, nous devons avoir une solution à deux États. Si nous parlons d’autre chose qu’une solution à deux États, ce n’est pas bon pour les Palestiniens, ce n’est certainement pas bon pour Israël, ce n’est pas bon pour les Juifs ; ce n’est bon pour personne. »
Tandis qu’il se trompe, je songe à l’audace de cet homme anonyme encore hier, et anonyme demain, qui prétend dire aux Juifs israéliens ce qui est bon pour eux, et pense savoir mieux que les Israéliens comment renforcer l’Etat juif ! Quel clown !
Parmi les « quatre ou cinq choses » que Nides a inscrites à son programme pour améliorer la vie des Palestiniens – un objectif qu’il a répété à plusieurs reprises depuis son arrivée – figure la fourniture aux Palestiniens d’un service cellulaire 4G et d’un contrôle accru du passage du pont Allenby entre Israël et la Jordanie.
Bien entendu, il a tenu à ajouter : « Je ne fais rien qui compromette la sécurité d’Israël. » Ben voyons.
Dans le même temps, il a déclaré qu’il ne pensait pas que donner de l’argent à l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) nuisait à la sécurité d’Israël. Autrement dit, il nie les multiples rapports qui montrent la présence de terroristes employés par l’UNRWA, les livres antisémites diffusés par l’UNRWA, et surtout, le fait que l’UNRWA a pour mission unique de ne pas intégrer les réfugiés dans les pays où ils vivent, mais de les maintenir dans le statut de réfugiés pour garder vivant l’abcès qu’ils représentent contre l’Etat juif. Et ce, contrairement à l’agence pour les réfugiés de l’ONU qui traite la totalité des réfugiés du monde – sauf les Palestiniens qui ont leur agence à eux pour une raison qui s’appelle : antisémitisme.
Clairement conscient qu’il se concentre sur les implantations israéliennes, M. Nides a tenu à souligner que « les Palestiniens ne sont pas parfaits non plus ».
Il a déclaré qu’il « veut être clair » que « les paiements aux martyrs », et à leurs familles dont il a dit « nous pouvons débattre et en parler », « ont causé une énorme quantité de problèmes. »
Non, Nides, le paiement aux terroristes ne crée pas « une énorme quantité de problèmes », il crée des morts. A votre âge, il faut apprendre le sens des mots.
Il a dit travailler avec le Premier ministre israélien Naftali Bennett et le ministre de la Défense Benny Gantz, ainsi qu’avec les Palestiniens, pour trouver « comment y mettre fin. » Je rêve ? Il suffit de suivre le chemin de l’argent distribué, ce n’est pas plus compliqué que l’argent de la mafia, que les Etats-Unis savent tracer.
M. Nides a également déclaré qu’il cherchait à « créer une atmosphère propice à l’émergence de nouveaux dirigeants, tant en Israël qu’en Cisjordanie ».
En Israël, vraiment ? Mais pour qui il se prend ? Et bien entendu, quand il dit nouveaux dirigeants, il pense « dirigeants de gauche ».
Il n’est pas non plus d’accord avec l’approche de l’administration Trump qui consiste à utiliser une incitation économique pour encourager les Palestiniens à aller de l’avant. Sur ce point, je ne suis pas sûr qu’il ait compris l’approche de Trump. Il ne s’agissait pas d’incitation économique, mais d’incitation en échange de changement de comportement.
« Je sais que cela va paraître vraiment grossier », a-t-il déclaré. « Vous ne pouvez pas acheter les Palestiniens. Ce n’est pas le cas. Je ne dis pas que l’argent n’est pas important, mais ce n’est pas exactement tout ce que les Palestiniens veulent. Ils veulent contrôler leur propre destin… leur propre avenir. Si nous pensons qu’il suffit de diriger avec notre chéquier, ça ne marche pas ».
Il se trompe. Pourquoi ? Parce qu’il ne regarde pas la réalité. Dans la réalité, les Palestiniens ne font rien, malgré les milliards qu’ils reçoivent à ne rien faire, pour contrôler leur propre destin. A Gaza, par exemple, ils construisent des missiles et pas des entreprises. A Ramallah, les dirigeants s’en mettent plein les poches et impriment des livres d’écoles qui incitent des générations entières à haïr et tuer les juifs au lieu de les inciter à se construire une vie, un avenir. Ils vivent dans le ressentiment du passé et pas dans la construction du présent.
Dans le même ordre d’idées, il a fait remarquer mercredi qu’il était heureux de voir un financement prévu pour les Palestiniens dans le récent budget du gouvernement, qui a été signé par le président américain Joe Biden mardi. Et j’ajoute : une partie de cet argent ira au paiement des terroristes et de leurs familles, Mahmoud Abbas a déclaré que c’était non-négociable et que s’il ne lui restait pas un sous, c’est aux terroristes que les derniers fonds iraient. Et bien entendu, ces salaires versés sont des appels aux ambitions.
Mais cela, Nides ne le voit pas, car il est habité par des idées apprises, et il vaut que la réalité s’adapte à ses préjugés, car il n’a pas l’intelligence de comparer son idéologie avec ce qui se passe vraiment.
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org
Este embaixador americano de acha importante. Ofende o povo do país em que está creditado, para fazer média com os « fakestinos « .